Actualité / Publicité
Mardi 29 février 2000

Avec nopub, l'Internet sans pub ça se paye Europe Explorer propose un service payant qui évite aux internautes les bannières de publicité. Les annonceurs doivent-ils avoir peur?

Nopub, service en ligne réalisé par Europe Explorer (qui appartient à 90% à Jet Multimédia) avec la technologie Easyclic, propose de surfer sur Internet sans publicité. C'est un logiciel -un mini-browser- à télécharger qui permet à l'utilisateur de ne plus voir la publicité en ligne.
Nopub est accessible sur un PC avec Internet Explorer 3.0. Une version pour Netscape sera prochainement disponible. L'utilisateur pourra surfer avec l'accès au réseau Nopub ou les deux autres principaux navigateurs. La version Mac sera disponible ultérieurement. Ce produit sera commercialisé en mars 2000 auprès d'éditeurs en ligne, serveurs et opérateurs de télécom européens à partir de la France. Les connexions à partir d'Espagne, de Suisse, des
Pays-Bas et de Belgique sont en cours de réalisation.
Le téléchargement de l'outil Nopub est gratuit. En revanche, l'accès Internet avec Nopub est facturé 45 centimes la minute. Soit 27 francs l'heure payés à l'opérateur télécom. Au bout du compte, 8 francs sont reversés à Nopub. Ce principe du reversement avait été adopté pour les services Audiotel (08 36…).

"Nopub est né de réactions des internautes sur notre 'hotline'. Ceux qui avaient des modems à faibles débits s'estimaient pénalisés par les bannières de publicité lourdes", explique Pierre Col, directeur marketing de Jet Multimédia. "C'est un produit de niche, un service de plus offert par Europe Explorer", ajoute-t-il. Dix personnes travaillent sur le site hébergé par Jet Multimédia. Tous les mois, Nopub organisera un concours de création de bannières non publicitaires. Le gagnant pourra déployer ses bandeaux sur les écrans des surfeurs en lieu et place de "vraies" bannières publicitaires. A terme, chaque utilisateur pourra choisir une bannière dans une bibliothèque en ligne.
Un budget "minime" a été consacré à la campagne de publicité, réalisée par l'agence lyonnaise DDB Nouveau Monde. Ironie de l'histoire: Nopub a placé des bannières sur des portails pour sa promotion. Côté
"off-line", des encarts ont été diffusés dans Les Echos, La Tribune et Libération. Les commerciaux de la régie publicitaire Espaces Libération ont soumis cet encart à l'approbation de la rédaction, initiative prise en cas de publicité litigieuse. La rédaction a donné son feu vert. Des spots publicitaires sont également programmés.

Citeweb, site de communauté, a déjà proposé un outil similaire à Nopub, gratuitement cette fois. Après avoir arrêté pour des raisons techniques, les responsables du site comptent relancer ce service. "Proposer ce service payant comme Nopub, c'est se faire de l'argent sur le dos d'un site qui lui ne peut plus vivre de ses sponsors", lance Jean-Marie Retif, le créateur de Citeweb. Surtout quand on sait qu'un site peut refuser son accès aux internautes qui surfent avec nopub. [Catherine Pinet, JDNet]

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