Mercredi 31 mai 2000
Jador.com
a levé 22 millions pour monter un
réseau international de services dédié
aux voyages
La société française GBS Travel devenue Jador.com conçoit depuis 1997 un bouquet de sites destiné à une clientèle étrangère. Elle vient de lever 22 millions de francs.
Jador.com
est un nouveau portail, qui fédère des services
pour préparer ses voyages et ses sorties à Paris
ou sur la Côte d'Azur : HotelBoulevard.com (lancé
fin 1996 pour la réservation de chambres d'hôtels
dans 100 pays), TicketAvenue.com (billetterie en ligne) et
GourmetSociety.com (1999, guide de restaurants). Tous ces
sites ont été développés en Internet
par la société GBS Travel, qui a récemment
changé de dénomination pour adopter celle de
Jador.com. Celle-ci dispose d'un studio de réalisation
en interne baptisé "Next Media Lab".
La société,
qui comprend actuellement un effectif d'une soixantaine de
personnes, a été créée en 1997
par Philippe Guyétant (36 ans, HEC, ex-banquier) et
Hoang Nguyen (27 ans, ingénieur des Ponts et Chaussées).
Ce bouquet de services est méconnu en France car orienté
clientèle étrangère. En cumulant l'audience
de HotelBoulevard et TicketAvenue, on arrive à un total
de 150.000 visiteurs par mois, dont 50% d'Américains.
En 1999, la société a dégagé un
chiffre d'affaires de 26,4 millions de francs. Aucun objectif
n'est communiqué pour l'année à venir.
Le paiement est authentifié sous VeriSign et sécurisé
sous SSL.
"Fin juin, nous
allons lancé des versions françaises et allemandes
de Jador.com, explique Pascal Nigen, directeur financier du
service en ligne. Après les voyages organisés
autour de la France, nous voudrions couvrir l'Espagne et l'Italie."
Le portail va être développé pour les
touristes mais également les hommes d'affaires ou les
délégations de firmes. Des partenariats avec
des acteurs fraçais du Net sont en cours d'élaboration.
Une version WAP est également développée.
Des investisseurs
ont approuvé la démarche de Jador.com, qui vient
de lever 22 millions de francs auprès la Compagnie
Financière Edmond de Rothschild, la Caisse de Dépôt
et Consignation et d'autres investisseurs privés. Jusqu'ici,
la société a vécu en
auto-financement. Après ce tour de table, les fondateurs
gardent une part majoritaire.
[Philippe Guerrier,
JDNet]
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