JDNet.
Quelles modifications allez-vous apporter par rapport
à l'édition de l'an dernier?
Bruno
Berthet.
L'an dernier était une opération de transition
où nous avons migré à Deauville
après avoir longtemps organisé le festival
à Biarritz. Il y a eu quelques hésitations
et nous avons donc décidé de recentrer
le festival sur son coeur de métier : les compétitions
dans le domaine du multimédia et de l'audiovisuel.
Par ailleurs, il y avait trop d'opérations en
même temps, nous avons donc décidé
d'en réduire le nombre et de réorganiser
l'ensemble des réflexions sur un seul lieu.
Concrètement,
qu'est ce qu'il y aura de nouveau?
Les compétitions audiovisuelles et multimédia développeront
les mêmes catégories. Au final, des « Dauphins d'Or,
d'Argent et de Bronze » ainsi que des « Grand Prix »
seront attribués par un jury composé de professionnels
et de responsables de la communication d'entreprise
afin de récompenser les meilleures réalisations. C'est
Christine Ockrent qui sera présidente du jury
qui comprendra aussi Jeremi Berrebi de Net2One, Paul-Emile
Cadilhac, directeur internet du Printemps, ou Jean-Marc
Sylvestre, rédacteur en chef à TF1.
Ensuite, on a créé un nouvelle compétition
afin de valoriser l'innovation, la créativité et l'originalité
des programmes. Enfin, on aura l'espace « Comunica TV
» où se dérouleront pendant trois jours et en direct,
débats, interviews et conférences sous forme de plateau
TV. Tous ces évènements seront retransmis
sur notre site Internet. Au total, Comunica 2000 regroupera
800 sociétés, 500 programmes en compétition et 25 pays.
L'internet révolutionne-t-il
Communica?
Clairement.
Pour l'instant nous restons, avant tout, positionnés
sur les sites corporate. Mais il est clair que pour
ces sites, l'interactivité est le grand changement.
Avant, l'économie tournait autour du produit,
maintenant, c'est autour de la relation avec le client.
Les sites deviennent à cet égard de plus
en plus riches et intégrent pratiquement tous
de la vidéo. A Comunica, on est donc au carrefour
de cette révolution..
Propos recueillis
par Jérôme
Batteau
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