Actualité / Médias
Mercredi 12 juillet 2000

Le réseau Vivalaville affiche un plan de développement ambitieux au lendemain de sa levée de fonds


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Vivalaville, le réseau de city-guides créé à l'initiative du groupe de presse breton Télégramme, vient de procéder à une levée de fonds de 2,8 millions d'euros, soit plus de 18 millions de francs. Il s'agit pour Vivalaville, déjà implanté sur Rennes, Brest Nantes et Metz de financer son développement français avec quinze implantations escomptées pour la fin de l'année 2000 (Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Nice, Strasbourg, Lille, Grenoble, Nancy, Mulhouse, Montpellier, Tour, Angers et Rouen).

Les investisseurs originels de la société ont contribué à ce tour de table avec Bretagne Multimédia, filiale à 100% du Télégramme, qui détient désormais 36% du capital, et la société Delphis pour 18%. Ces derniers ont été rejoint pas d'autres partenaires: le Républicain Lorrain, qui possède 26% du capital, le groupe de presse L'Alsace (6%) et la société belge d'investissement Isis Développement (5%).

François Jaluzot, ancien directeur général adjoint du groupe Test et directeur général de Vivalaville, expose le mode de développement retenu: "Nous allons développer dans chaque ville une structure locale dédiée avec une équipe de journalistes qui produira un contenu propre, en phase avec les besoins de ces villes. Nous venons déjà de recruter une quarantaine de personnes, parmi lesquelles plus des deux tiers sont des journalistes titulaires d'une carte de presse. Il n'est pas exclu que nous fassions des acquisitions de sites locaux déjà implantés, dans la mesure où leur cible et leur contenu s'inscriraient bien dans notre stratégie."

Vivalaville a fait reposer une part de son développement sur des partenariats forts avec d'autres groupes de la presse quotidienne régionale. "Il ne s'agit pas d'une règle absolue, nous n'avons pas besoin d'un partenaire presse local pour nous implanter dans une ville, mais c'est un mode de relations que nous souhaitons développer. A la différence d'autres projets de réseaux de city-guides, le groupe Télégramme n'a pas eu la volonté de conserver la maîtrise du réseau, son rôle est plutôt celui d'un instigateur de projet. Pour la prochaine levée de fonds, prévue pour le quatrième trimestre 2000, il est probable que nous accueillerons dans notre capital à la fois des sociétés de capital-risques et d'autres groupes de presse régionaux."

Sur le plan technique, Vivalaville a choisit de développer ses sites autour de Spectra et Cold fusion, ce qui permet, selon le directeur général, "de mettre en place les sites en huit jours avec un coût qui ne représente que le dixième de celui de nos concurrents qui ont choisi la solution Vignette." Sur le plan économique, Vivalaville repose sur un modèle de revenus générés par la publicité - le réseau n'a pas encore choisi sa régie -, sur de l'e-marketing et sur des programmes d'affiliation et de petites annonces.

Les objectifs de chiffre d'affaires sont de "2 à 4 millions de francs pour l'année 2000 et autour des 40 millions pour 2001". Du côté de l'audience, les sites de Bretagne réalisent actuellement 15% de l'audience locale selon Francis Jaluzot, soit entre 25 et 30.000 visiteurs uniques par mois pour 300.000 pages vues.

Un plan type de communication média a été élaboré pour le lancement dans chaque ville avec un budget moyen de 300.000 francs. Une communication nationale d'ampleur pour le lancement de la marque est également prévue pour la fin de l'année.
[Fabien Claire, JDNet]

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