Lancée en février
(Lire l'article
du JDNet du 09/02/00), la plate-forme de réservation
de séjours au ski Skihorizon
avait alors réalisé une levée de fonds
de 12 millions de francs. Elle vient de réunir 36 millions
de francs supplémentaires avec l'aide de FD5 (40%,
soit environ 14 millions), Partcom (36%, soit 13 millions),
Ventech (20%, soit 7 millions), le reste de la somme provenant
des business angels du premier tour. Le nouveau capital est
détenu à 50% par les investisseurs financiers
et à 50% par les fondateurs et investisseurs privés.
"Le marché alpin
est très destructuré, affirme
Nicolas Mendiharat, co-fondateur du site.Tout
d'abord, parce que les Alpes regroupent plusieurs langues.
Ensuite, parce que chaque vallée, chaque ville et chaque
hôtel possède son style de fonctionnement propre.
Aujourd'hui, aucun acteur ne peut se vanter de regrouper plus
de 1% de l'offre et de la demande totales. L'outil Internet
n'est pas un pretexte, mais un réel moyen d'optimisation
des ventes via un système d'information centralisateur."
80% de
la distribution de Skihorizon ne s'effectue pas en direct
sur le site, mais via des agences de voyage ou sur le site
de ces dernières. Nicolas Mendiharat ne s'estime donc
pas conccurent d'Iglu,
site de réservation BtoC.
Skihorizon,
qui proposera dès septembre la réservation en
temps réel de 1.000 hébergements sur 210 stations
de ski, compte élargir son offre à d'autres
secteurs d'activité. Le site proposera d'ici à
six mois des offres à la montagne l'été,
ainsi qu' une nouvelle thématique parmi les trois en
préparation actuellement (la technologie mise en place
pour la montagne sera dupliquée). En septembre, Skihorizon
ouvrira des sites en Allemagne, au Bénélux et
en Grande-Bretagne. Selon Nicolas Mendiharat, d'éventuels
partenariats, fusions ou acquisitions sont envisageables.
Une opération de communication organisée avec
l'aide de Grey
Interactive est prévue uniquement en ligne à
partir de septembre et sur les six prochains mois. Son budget
est tenu secret.
La société
comprend actuellement 70 salariés, dont 30 qui parcourent
les Alpes. Un autre tour de table, dont le montant "sera
à affiner en fonction du chiffre d'affaires",
est envisagé d'ici un an. Nicolas Mendiharat reste
également prudent sur une éventuelle entrée
en Bourse, qui aura lieu "en fonction des résultats,
quand nous serons absolument certains d'atteindre la rentabilité."
Un objectif qu'il estime possible d'ici à deux ans.
|