Les deux
dirigeants de Planète
Interactive, Jean-Sébastien
Hongre et Frédérick
Benichou, se sont rencontrés
en deuxième année d'Hec et partageaient une
passion commune pour les Ntic et l'informatique en général.
Après une première expérience dans la
télématique, ils ont rencontré en 1995
les fondateurs du groupe Extreme Agency, spécialisé
dans le design et le marketing relationnel. Ensemble, ils
décident de se lancer dans la conception de sites et
créent la web agency Planète Interactive, filiale
d'Extreme Agency. Après quelques tests effectués
sur le Kiosque Internet, que France Télécom
cherchait à imposer à l'époque, les deux
fondateurs s'orientent vers l'activité de développement
et de design de sites Web "classiques". "Nous
avons rapidement compris que nous devions dépasser
ce strict cadre d'action de la web agency de première
génération, pour intégrer une activité
de consulting", explique Jean-Sébastien Hongre.
Le groupe
Extreme Agency disposant d'une filiale spécialisée
dans le marketing relationnel, Planète Interactive
pouvait offrir à ses clients grands comptes (92% du
chiffre d'affaires de la Web agency), une activité
de conseil stratégique sur la captation et la fidélisation
de l'internaute. "Les grandes entreprises de l'économie
traditionnelle sont nombreuses à avoir mis en place
des équipes Internet chargées de concevoir les
projets de développements online de leurs sociétés.
C'est le plus souvent ces équipes qui ont fait appel
à nous pour élaborer avec elles des projets
Internet en intégrant une logique de retour sur investissement."
L'agence
a ainsi accompagné dans leurs développements
web des société comme le Gan, Automobiles Mazda,
Bosch, Siemens, Elle & Vire, la Société
Générale et, plus récemment, le groupe
Lapeyre et son futur site de e-commerce, Fortis Assurances,
Indocam ou Disney.
"Au
début de l'Internet, beaucoup d'entreprises concevaient
le Net comme un simple média, explique Jean-Sébastien
Hongre. Mais elles découvrent aujourd'hui qu'il s'agit
plutôt d'un instrument relationnel." Planète
Interactive considère en effet que le coût d'acquisition
d'un visiteur, qui peut s'élever à plusieurs
dizaines de francs, n'a pas de sens au plan économique
si le projet de l'entreprise n'est pas de fidéliser
l'internaute. "C'est
dans cette perspective que nous pouvons raisonner dans d'idée
d'un retour sur investissement. Ainsi, lorsque le site ne
génère pas directement une vente mais permet
d'accomplir un pas vers l'acte d'achat, par l'envoi d'une
documentation commerciale ou par un dépôt de
coordonnées par l'internaute, la relation établie
représente déjà une valeur économique."
Pour la
suite de son développement, Planète interactive
renforce actuellement ses équipes consulting et techniques.
Extreme Agency, qui contrôle Planète interactive
à 100%, a effectué une levée de fonds
de 20 millions de francs au début de l'année
auprès de Ciparex et envisage une nouvelle ouverture
de son capital pour le début de l'année. A ce
jour, le capital reste majoritairement détenu par ses
fondateurs.
|