Inititiative
IP et les Editions Atlas ont annoncé qu'elles avaient
pris conjointement le contrôle du spécialiste
de la vente de logiciels sur Internet BlackOrange.
Ces deux investisseurs étaient déjà présents
dans le capital du marchand en ligne après avoir injecté
12,5 millions de francs l'été dernier. L'opération
se déroulera désormais en deux étapes
avec le rachat des parts des trois fondateurs, immédiatement
suivi d'une augmentation de capital de 10 millions de francs.
Au final, Initiative IP et les Editions Atlas détiendront
chacun 45% du capital, les 10% restants étant entre
les mains de quatre minoritaires dont Initiatives et Finance
Investissement (Groupe Natexis Banques Populaires.).
Côté
management Francis
Lelong et Pierre-Edouard
Stérin, deux des trois fondateurs de la société
ont préféré également passer la
main et quitteront du même coup la société.
La troisième fondatrice,
Véronique
Torner, n'aurait pour sa part pas encore annoncé
ses intentions. La présidence de Blackorange sera désormais
occupée par Thierry Le Guénic, précédemment
en poste chez Initiative IP.
Selon Francis Lelong, "ce
rachat était rendu inéluctable pour faire franchir
un cap industriel à la société".
En se liant aux Edition Atlas et à Initiative IP, Blackorange
s'offre ainsi une chance supplémentaire de survivre
dans un secteur alléchant mais trés concurrentiel.
Si Thierry Le Guénic, le nouveau président, ne veut
pas dévoiler trop vite les nouvelles ambitions de Blackorange,
il affirme que "plusieurs nouveaux services devraient
voir le jour d'ici la fin du mois de juin" et que "la
rentabilité devrait être atteinte d'ici la fin
de l'année".
La société, qui
a conquis près de 30.000 clients et réalisé
25 millions de francs de chiffre d'affaires l'an dernier,
devrait pour cela continuer à viser la clientèle
des entreprises (BtoB) et des particuliers (BtoC). En revanche,
pour réduire ses coûts,
Blackorange pourrait abandonner les frais de port gratuits.
"Il est clair qu'à l'image d'autres marchands
nous nous sommes posés des questions sur la gratuité.
Et il est certain que dans une optique de rentabilité,
on ne pourra plus offrir tous les frais de ports" insiste
Francis Lelong. Enfin, la société, qui a connu
quelques problèmes logistiques à la fin de l'année
dernière, semble avoir trouver une meilleure solution
en internalisant sa solution au détriment du prestataire
e-Liko.
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