Une nouvelle
étude d'Accenture
étalonne la qualité des administrations en ligne.
Cette analyse, réalisée en janvier 2001, a porté
sur 22 pays (dont les Etats-Unis, la France, Le Royaume-Uni,
l'Allemagne et le Japon). Accenture (ex-Andersen Consulting)
a évalué 165 services administratifs susceptibles
d'être mis en ligne.
Pour la
France, l'étude d'Accenture note une bonne progression
sur ces 18 derniers mois, mais la place globale recule nettement.
Sur les 22 e-gouvernements étudiés, la France
qui était à la 5e place lors de la précédente
étude, régresse maintenant à la 11e.
Si le gouvernement français a fait des efforts en terme
de quantité de services administratifs proposés,
la qualité laisse souvent à désirer.
"Le chemin à parcourir reste très important
pour augmenter la valeur ajoutée des sites, puis proposer
des portails multi-administrations, explique Guy Vandebrouk,
associé d'Accenture, dans un communiqué. [...]
Le vrai chantier sera de coupler le développement de
services en ligne centrés sur un 'usager-client' avec
une réforme interne des administrations".
C'est
le gouvernement canadien qui se situe à la première
place des pays étudiés. Sur Internet, il a adopté
une approche intégrée pour faciliter le dialogue
entre les différents services fédéraux
et les citoyens ou les entreprises. En deuxième et
troisième places, on retrouve Singapour et les Etats-Unis.
Ces pays ont fait du e-gouvernement, selon Accenture, une
priorité nationale. Ils recherchent particulièrement
"la qualité et la complétude des services
offerts du point de vue de l'usager".
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