Le Net
Le "casual wear" fait tiquer les entreprises américaines
Intronisées par la nouvelle économie, les tenues vestimentaires décontractées ne séduisent plus les entreprises. Motifs : absentéisme et drague au boulot. --> (Mercredi 11 juillet 2001)
         

Bobos, start-upers et autres adeptes des tenues décontractées au travail, soyez sur vos gardes... Longtemps raillé par la Net-économie, le costume-cravate pourrait bien faire son retour en force en cette période d'indécision économique. C'est en tout cas ce que laisse entendre l'enquête annuelle du cabinet juridique américain spécialisé dans l'emploi Jackson Lewis. Pour cette étude, la société a sondé plus de 1.000 cadres des ressources humaines dont une soixantaine travaillait dans des entreprises de plus de 250 employés. Parmi ces entreprises américaines, plus de 70% ont adopté un jour de "relâche vestimentaire". Or cette expérience semble aujourd'hui battre de l'aile.

Alors que l'année dernière le "casual wear" était en vogue, pour ne pas être largué par la déferlante start-up, l'heure est aujourd'hui à la modération. A cela, plusieurs raisons : malgré un effet positif sur le moral du personnel (et donc sur la productivité) dans 40% des entreprises lors de ces jours de détentes, ces nouvelles règles vestimentaires ont des répercussions jugées de plus en plus néfastes. Près de la moitié des sociétés sondées (44%) ont ainsi remarqué une hausse systématique des retards, voire de l'absentéisme. Aux yeux des DRH américains, du relâchement vestimentaire au relâchement tout court, il n'y a donc plus qu'un pas. Autre observation étonnante : 30% des cadres ont signalé une augmentation des flirts dans l'entreprise, certaines tenues décontractées devenant parfois aguichantes.

Bref, la décontraction vestimentaire en entreprise à ses limites. Signe de ce terrible constat, certains types de vêtements sont même désormais devenus tabous dans l'entreprise américaine. Sont ainsi pointés du doigt le marcel (31,5% des entreprises l'interdisent), le short (25,8%), le pantalon fuseau (18%) et même... le jeans (14,6%). Reste le cas, non évoqué par Jackson Lewis, du jogging.

Le fameux DDSS (Dress Down Stress Syndrom), qui déstabilisait encore l'année dernière les jeunes cadres frais moulus des grandes écoles ne sachant pas peser le pour et le contre parmi les tenues vestimentaires, en prend donc pour son grade. Il faut dire que les start-upers, icônes de cette mode, ont eux-mêmes passablement revu leur garde-robe ces derniers mois. Le costume et la cravate dénotent sans nul doute moins lors des opérations de fusions et acquisitions.

[Florence Santrot, JDNet]
 
 
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