[Article modifié
le 06/08/01] "Le marché va tellement
mal que nous sommes obligés de prendre des mesures.
Les webmasters de site doivent le comprendre."
Yannick
Ferstler, le directeur général de
Francité
(Lire son interview
au JDNet le 22/01/01) est surpris par les attaques dont
il fait l'objet de la part de webmasters de sites internet.
En cause : les contrats d'affiliation signés
entre Francité, détenu à 50% par
IXO,
et une multitude de sites internet qui devaient assurer
la promotion du portail via des bandeaux publicitaires.
Depuis sa création,
le portail francophone rémunère en effet
en cash des sites internet indépendants en fonction
du nombre d'affichages des bandeaux. Mais confronté
à une réduction drastique de ses coûts
en raison de la conjoncture actuelle, et pour mieux
satisfaire ses annonceurs, Francité a décidé
qu'il paierait désormais uniquement à
ces sites le trafic en provenance de France (en .fr).
"Pour caricaturer, l'internaute chinois ou russe
qui vient sur notre site via une de ces bannières
n'a aucune valeur publicitaire. Nous ne pouvons dépenser
de l'argent pour acquérir des visiteurs qui ne
rapportent rien " justifie ainsi Yannick Festler.
Francité a donc envoyé au début
du mois une lettre à ses affiliés pour
leur annoncer ce changement, tout en les informant que
l'avenant au contrat serait rétroactif au...
1er février 2001. Ce qui a inévitablement
déclenché la fureur de certains webmasters.
"Nous comprenons Francité
sur le ralentissement publicitaire mais le contrat doit
prendre effet à partir du 31 août 2001
et non de manière rétroactive au 1er février.
Jusqu'à la fin août nous devons être
payés sur l'ensemble du trafic apporté",
estime l'un d'entre eux, qui doute également
de la méthode pour évaluer l'origine du
visiteur. "Rien ne dit qu'ils ne nous arnaqueront
pas là dessus", glisse-t-il.
Concernant la rétroactivité,
Yannick Festler affirme que le projet n'a rien d'illégal.
"Nous ne forçons personne. Si les affiliés
refusent notre avenant au contrat, nous leur paierons
intégralement les sommes dues sur l'ensemble
du trafic depuis février 2001. Mais ils disparaîtront
de notre réseau à partir de la fin août",
prévient-il. Quant à l'évaluation
du trafic, il affirme avoir confié à un
tiers certificateur, Dart en l'occurence, le soin d'identifier
la provenance du trafic. "Nous avons commandé
une solution chez eux. Tous les affiliés auront
accés à un rapport mensuel chez Dart pour
vérifier l'origine des visites", assure-t-il.
Francité disposerait actuellement de plus de
200 sites affiliés dans son réseau.
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