(Article actualisé
le 12/09 à 13h30) La série d'attentats qui
a ravagé les Etats-Unis mardi 11 septembre a incité
le monde entier à se ruer sur toutes les sources d'information
disponibles, surtout les plus "chaudes". Du coup, l'Internet
a connu une surcharge d'activité sans doute jamais enregistrée.
En
France, selon les
mesures relevées par Witbe,
les sites médias ont, en moyenne, été
inaccessibles durant 3 à 5 heures.
Keynote
Systems, pour sa part, a noté une "montée
en flêche" du temps moyen d'accès des sites
surveillés dès l'annonce de l'attaque.
L'encombrement du réseau
mondial a été tel que le moteur de recherche
le plus populaire, Google, s'est cru obligé d'afficher
pendant quelques heures en page d'accueil un avertissement
: "Si vous cherchez des informations, vous trouverez
les plus récentes à la télévision ou à la radio. De
nombreux services en ligne ne sont pas disponibles,
en raison d'une demande extrêmement élevée." Tandis
que des millions d'internautes surfaient frénétiquement
mais en vain, beaucoup d'autres utilisaient les services
de chat, de newsgroups et de messagerie instantanée,
et notament les New-yorkais eux-mêmes, privés de communications
téléphoniques.
Et comme tout bouge vite
sur Internet, le site www.worldtradecenter.com,
qui affichait dans l'après-midi, en page d'accueil et
sur fond noir, un simple message "Nom de domaine disponible
pour un hommage ou tout autre fonction adéquate", reroutait
dans la soirée vers le site de la Croix rouge (Redcross.org)...
auquel il était cependant impossible d'accéder, tant
ses serveurs étaient sollicités. Mercredi
matin, la page d'accueil était à nouveau
en ligne avec un message proposant le nom de domaine
à tout porteur d'initiative rendant hommage aux
victimes. Mais l'accés restait très difficile.
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