Publicité
Numériland et ComClick fusionnent à leur tour
Après l'acquisition de DoubleClick Media Europe par AdLink, c'est au tour de Numériland de fusionner par échange d'actions avec la régie alternative ComClick. --> (Vendredi 16 novembre 2001)
         
A lire également
Sur le JDNet (14/11/01):
- AdLink récupère le portefeuille clients de DoubleClick Media Europe
-
France : un marché en pleine mutation
- L'annuaire des régies externes
Sur JDNet Chat
Cyril Zimmermann (Hi-Media) : "D'ici six mois, il ne restera certainement que trois ou quatre régies paneuropéennes"
(30/10/01)

La semaine est décidément agitée pour le secteur des régies publicitaires externes. Encore tout étonné de l'acquisition mardi dernier des activités de régie de DoubleClick Europe par AdLink (lire l'article JDNet du 14/11/01), le marché enregistre une nouvelle consolidation avec la fusion par échange d'actions entre Numériland et ComClick. "Ce sont deux petits qui s'associent pour former un moyen", explique Alexandre Stopnicki, PDG de Numériland et nouveau président de l'entité.

L'originalité de cette fusion provient de la situation respective des deux régies. Numériland a vu plusieurs acteurs de poids quitter sa régie depuis le début de l'année. Canal Plus est parti en juin 2000 pour rejoindre Ad2-One puis IP Interactive. En mai 2001, c'est Skyrock qui a décidé d'internaliser la gestion de ses espaces publicitaires. Face à la perte de telles locomotives, la régie s'est ensuite tournée vers des réseaux thématiques (jeune, santé, loisir, etc.). "Numériland est toujours une régie de marque, affirme Alexandre Stopnicki. Nous comptons comme clients Carrefour.fr, le Club Med, ArgusAuto, MagicMaman... Cela représente 40 millions de pages vues avec publicité (PAP) chaque mois pour 40 sites en portefeuille (contre 60 annoncés en juillet 2001, ndlr). Nous avons surtout un réseau sur la thématique femme qui enregistre à lui seul 10 millions de PAP par mois pour 500.000 visiteurs uniques dissociés." De son côté, ComClick se présente, elle, comme une régie alternative qui ne base pas la rémunération de ses clients sur le CPM traditionnel mais selon le taux de clics, l'affiliation ou encore le cost per lead (CPL, coût par contact).

La fusion devrait permettre aux deux régies de se renforcer tout en gardant chacune leur spécificité. Les deux marques et les deux équipes vont coexister en travaillant sur leur marché respectif. Cependant, des passerelles entre les deux structures devraient être créées. "Il existe des sites en régie chez ComClick qui pourraient constituer des réseaux et des thématiques pour Numériland et pour lesquels nous pourrions proposer également une rémunération au CPM, ajoute Alexandre Stopnicki. A l'inverse, certains sites en régie chez Numériland trouvent une solution plus rémunératrice avec le système ComClick ou avec une offre couplée. Tout cela sera étudié prochainement."

Outre l'addition de deux portefeuilles clients, la fusion des deux sites comportent d'autres avantages à la clef. D'une part, Numériland va pouvoir bénéficier d'un apport d'argent frais puisque ComClick a réalisé une levée de fonds de 3 millions de francs en septembre dernier . D'autre part, ComClick a développé un outil propriétaire de gestion des camapgnes qui pourrait être transformer pour une utilisation chez Numériland.

Sur le plan financier, les deux régies ont vécu l'année 2001 de manière différente. ComClick n'a pas enregistré de diminution de ses résultats et vise les 10 millions de francs de chiffre d'affaires pour l'exrecice en cours. En revanche, pour Numériland, l'année a été beaucoup plus dure. "Nous avons observé une inflexion cette année et nous avons dû ralentir notre développement en conséquence, admet Alexandre Stopnicki. Nous ne serons pas rentables sur l'exercice 2001 mais le retour à la rentabilité sera pour l'année prochaine grâce à la fusion avec ComClick."

Afin d'atteindre au plus vite le point mort, Numériland cherche à se diversifier et à développer un service d'e-mailing (baptisé Ad for Mail), un studio intégré de création de bandeaux et de mini-sites ainsi que le service All for Ad qui permet aux régies internes de sous-traiter la gestion de leur trafic. En 2002, ces diversifications devraient représenter 10 à 20% du chiffre d'affaires global de la société.

Les caractéristiques précises de cette fusion par échange d'actions n'ont pas été dévoilées. Alexandre Stopnicki reste l'actionnaire majoritaire de la nouvelle entité et Edouard Ducray, PDG de ComClick, est toujours présent dans le capital. Parmi les autres actionnaires de la nouvelle entité, se retrouvent notamment la Société Générale du côté de Numériland et, pour ComClick, Seeft Ventures (actionnaire minoritaire de Benchmark Group, éditeur du Journal du Net), Arts et Biens, le Groupe Polygone, Envol ainsi qu'Auriga Partners.

[Florence Santrot, JDNet]
 
 
  Nouvelles offres d'emploi   sur Emploi Center
Chaine Parlementaire Public Sénat | Michael Page Interim | 1000MERCIS | Mediabrands | Michael Page International
 
 

Dossiers

Marketing viral

Comment transformer l'internaute en vecteur de promotion ? Dossier

Ergonomie

Meilleures pratiques et analyses de sites. Dossier

Annuaires

Sociétés high-tech

Plus de 10 000 entreprises de l'Internet et des NTIC. Dossier

Prestataires

Plus de 5 500 prestataires dans les NTIC. Dossier

Tous les annuaires