Entreprises
Asterop, e-Device et Babel, hérauts de la convergence start-up-grandes entreprises
Les trois jeunes enteprises ont été primées par un jury de 10 directeurs e-business de grands comptes réunis par Chrysalead au cours d'une soirée où il a été beaucoup question d'"e-transformation". --> (Mercredi 5 décembre 2001)
         
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Asterop, e-Device, Babel : à l'issue de deux mois de processus, le jury de 10 directeurs e-business de grands comptes (Axa, Schneider, PPR, Crédit agricole, Vivendi Universal, Crédit agricole...), réuni par le fonds Chrysalead avec le concours de BFM et du JDNet a rendu son verdict hier soir à Paris. Sur les 100 dossiers d'entreprises innovantes présentés, 10 avaient été présélectionnés par Chrysalead, six appelés à défendre leur projet devant le jury et trois, donc, ont été primés au final.

Si le premier, Asterop, est déjà bien connu pour ses services de geointelligence marketing à destination des distributeurs physiques (lire l'interview de Christophe Girardier, PDG de Asterop), les deux autres sont un peu plus "Star Trek", selon le mot de Bruno Suard, un des responsables de la jeune start-up Babel Software. Babel, plus jeune des lauréats, propose deux produits destinés aux opérateurs mobiles, OS Xpander qui permet de piloter et mettre à jour des applications mobiles multi-supports (téléphone, PDA, PC...) et Babel Studio qui permet aux développeurs de concevoir ce type d'applications. Financé en amorçage par Openwave et Gemplus, Babel est sur le point de finaliser son premier tour.

e-Device est, elle, une entreprise franco-américaine fondée par de vieux routiers de la connectivité. Elle a développé SmartStack, un boîtier et les composants logiciels qui vont avec afin de piloter à distance, via Internet, différents type d'appareils et permettre, par exemple, du contrôle de mesure ou des relevés automatiques. e-Device vient de boucler un deuxième tour de financement de 13 millions d'euros.

Ces trois dossiers symbolisent aux yeux du jury cette "convergence" entre grandes entreprises et start-ups que Chrysalead entendait célébrer mardi soir. "Les start-up, ce n'est pas fait pour gagner de l'argent, elles sont là pour nous botter le derrière", résumait ironiquement Franck Riboud, PDG de Groupe Danone, à l'origine avec Valoris et deux fonds d'investissement de Chrysalead (lire son interview au Journal du Net). "Il n'est plus question de détruire la chaine de valeur existante mais de la fluidifier, de l'améliorer", expliquait en termes plus chatiés, Daniel Pinto, co-fondateur de Chrysalead.

Les différents directeurs e-business présents à la tribune ont tour à tour loué la capacité d'innovation et le dynamisme des jeunes pousses, réitéré le souci d'associer les plus prometteuses d'entre elles à leur e-transformation, que ce soit dans le "digital media management" pour Vivendi Universal ou pour incorporer des "briques" logicielles pour Club Med. Même s'il n'est plus question de "gagner en quinze jours ce qu'Antoine Riboud [fondateur de BSN-Groupe Danone, NDLR] a mis trente ans à récolter", le développement est toujours là et la bulle n'a fait que se déplacer. "L'ambition doit remplacer l'illusion", résumait Daniel Pinto. Réaliste et raisonnable mais assez euphorisant par les temps qui courent, non ?

[Rédaction, JDNet]
 
 
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