Lancé en 1995, Freemarkets
est un des acteurs leader du secteur des fournisseurs
de solutions e-sourcing (gestion en ligne des achats)
pour les entreprises. En 2001, la société
américaine a réalisé 29% de son chiffre
d'affaires à l'international, c'est-à-dire
en Asie, Europe, Amérique latine et Amérique
du Sud. Freemarkets a posé le pied en Europe dès
1996 et développe peu à peu ses activités
sur le vieux continent. "Depuis sa création,
nous y avons organisé des opérations pour
un montant de 5,2 milliards d'euros uniquement, souligne
David McCormick, vice-président responsable des
opérations mondiales. Cela correspond à
850 millions d'euros d'économie pour les entreprises
clientes, parmi lesquelles Valeo, BP, GlaxoSmithKline,
The Royal Bank of Scotland ou encore Pilkington."
Il
y a tout juste une semaine, Freemarkets a signé
avec AXA Service en Allemagne pour les achats nécessaires
à ses activités en ligne. Aux Etats-Unis,
la firme a signé fin février un accord
de long terme avec BestBuy, site marchand spécialisé
dans les produits informatiques. Après une phase
de test entamée en juin 2001, BestBuy a estimé
qu'elle pouvait réaliser 16% d'économie
en utilisation la plate-forme d'achats.
La société a
réalisé un chiffre d'affaires total de
181 millions d'euros, contre 104 millions en 2000, soit
une hausse de 74%. Si les pertes s'élèvent
à près de 300 millions de dollars en 2001,
Freemarkets a toutefois atteint une rentabilité
d'exploitation sur le dernier trimestre. Dans le monde,
Freemarkets a géré depuis sa création
un volume de 34,5 milliards d'euros de transactions
et généré 7,4 milliards d'euros
d'économie, dont 1,4 milliards uniquement sur
le dernier trimestre 2001. En moyenne, les entreprises
qui utilisent les solutions, accessibles par une interface
Internet, de Freemarkets réalisent ainsi 18%
d'économie.
Freemarkets a d'abord
privilégié la conquête de clients
très grands comptes, mais la stratégie
se modifie peu à peu. La plate-forme d'e-sourcing
veut maintenant conquérir le marché des
entreprises de taille moyenne, un objectif qui passe
notamment par l'Europe. Freemarkets a l'intention d'implanter
un peu plus ses équipes (plus de 1000 salariés
au total) sur le vieux continent même si la société
dispose déjà de bureaux à Londres,
Paris, Francfort et Zurich.
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