450 %.
C'est le pourcentage d'augmentation du spam (e-mail indésirable)
relevé depuis un an par Brightmail, société
américiane spécialisée dans les solutions
de protection. Cette étude avance un autre chiffre
tout aussi impressionnant : le doublement du spam à
contenu pornographique.
Ce
constat chiffré est une nouvelle alarme -intéressée-
lancée aux autorités de régulation
de l'Internet, qu'elles soient européennes ou
américaines. Faut-il bannir les spams ? Et comment
? Les professionnels de l'e-marketing viral opposeront
un 'non' collectif : 47 % des e-mails non sollicités
proviendraient d'entreprises tout à fait respectables
qui utilisent les nouvelles technologies de communication
pour des opérations de marketing.
Pourtant
avec
8 % de spams X relevés, le phénomène
change de nature. Il ne s'agit plus d'être sollicité
commercialement -ce qui peut être énervant-
mais d'être éventuellement agressé
moralement. D'autant que l'analyse
montre une "évolution qualitative"
des spams pornographiques. Les gentils "Enjoy the
fantasy or regret the reality" sont passés
de mode. Les spams X affichent désormais des
illustrations graphiquement explicites comme le "Barnyard
Animal Babes". Autre remarque de Brightmail :certains
spammers tentent d'incruster des vidéos de petites
tailles pour passer au travers des filtres anti-spam.
Les
chiffres de Brightmail sont à corroborer avec
ceux de Qurtis, autre société spécialisée
dans les solutions anti-spam pour entreprises. Rien
moins que les deux tiers des 1 265 internautes
sondés trouveraient que les boites e-mail ont
"explosé" par rapport à l'année
précédente. Pour une seule raison, les
spams, à 74%.
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