Hi-Media a publié un chiffre d'affaires sur le deuxième trimestre de 2,5 millions d'euros, en recul de 51 % par rapport à 2001. Depuis le début de l'année, le chiffre d'affaires de la régie en ligne, cotée sur le Nouveau Marché, s'affiche en baisse de 53 % à 5 millions d'euros. Face au ralentissement enregistré sur le marché publicitaire, Hi-Media a décidé de fermer plusieurs de ses filiales étrangères pour se concentrer sur des marchés jugés prioritaires : la France, l'Allemagne, la Suède, la Belgique, le Portugal et la République Slovaque. Cette réduction de voilure s'est notamment traduite par une diminution des qui sont passés en un an de 150 à à 60 salariés.

Cette réduction des coûts fixes s'est accompagnée parallèlement d'une augmentation de la marge commerciale. Celle-ci, qui avait chuté à des niveaux inférieurs à 10 % au cours du premier semestre 2001, atteint sur le dernier trimestre les 30 %. "Malgré un chiffre d'affaires en forte baisse, qui s'explique d'abord par les conditions du marché publicitaire, nous sommes parvenus à augmenter notre marge en valeur absolue par rapport à l'année dernière, souligne Cyril Zimmermann, PDG de Hi-Media. Cela nous permet de maintenir notre objectif de rentabilité pour le quatrième trimestre 2002." La société reste malgré tout discrète sur sa trésorerie, même si son président indique qu'elle suffit "largement" à atteindre le seuil de rentabilité.

La société reste également assez discrète sur son activité de solution propriétaire de gestion de campagnes, lancée au cours de l'été 2001. Dans le même esprit, Hi-Media compte proposer dès la rentrée une activité d'affiliation suite au rachat de certains actifs de la société 24pm, récemment liquidée. Sur le dernier trimestre, l'activité marketing direct de la régie demeure stable en générant 15 % du chiffre d'affaires. Ce pôle assure aujourd'hui des marges plus élevées que l'activité de régie.