Entreprises
Aeris : la "low cost" française qui croit au Web
A l'instar de Easyjet, la compagnie aérienne toulousaine compte sur le Web pour sa commercialisation auprès du grand public comme des professionnels.  (Vendredi 23 août 2002)
         
Le britannique Easyjet n'a pas le monopole des URL géantes dessinées sur le fuselage des avions : la compagnie toulousaine Aeris, née de la reprise de Air Toulouse et du rachat de West'Air, étale elle aussi son www.aeris.fr sur tout ce qui bouge, personnel navigant compris. Cette société toulousaine, financée par le fonds DSP Partners et spécialisée dans le vol charter, commence la promotion de son service en ligne d'affrêtement d'avions. Sa stratégie ? Le site Aeris.fr va enfin permettre l'achat en ligne de billets mais surtout un futur site B to B, baptisé OKagences.com, permettra aux professionnels du secteur et aux tours opérateurs intéressés par des vols secs de réserver des packages de places sur les cinbq aviosn de la compagnie. Soit pour des sous-affrètement, soit pour du co-affrètement. La sortie des deux services en ligne est programmée pour le 10 novembre prochain.

Le plus délicat sera de convaincre, "de bien informer les professionnels que ce service ne va pas concurrencer leurs activités, explique Alexandre Scherer, directeur marketing de la structure. Un tel système permet de mieux remplir nos avions et de donner à nos clients professionnels davantage de souplesse dans les dates de départ qu'ils proposent à leurs voyageurs."

D'ici novembre, le site OKagences.com sera en test. "On a besoin de 6 mois de rodage", explique le directeur marketing qui a créé précédemment une société de conseil en stratégie. Le temps de tester les outils de consultation des vols, leur réservation, ainsi qu'un service de facturation. Par ailleurs, selon Alexandre Scherrer, Aeris "joue la complémentarité des canaux. Le call center sera également restructuré à cet effet".

Le site

La méthode de communication aux particuliers est plus inédite. Pas de mass marketing, "les taux de conversion sont trop faibles". Alexandre Scherrer jure plutôt dans le "buzz marketing". "Une technique plus intéressante, assure Alexandre Scherrer, amenant un meilleur retour sur investissement." Il entend notamment toucher "cette moitié de nos clients prenant régulièrement l'avion pour aller en Afrique du Nord". Des promotions de vols pourront être envoyées à ces communautés vivant en France, la préférence étant donnée aux radios thématiques. Sur Internet, Aeris visera les sites communautaires. Quant aux bannières de publicité, Alexandre Scherrer projette d'en placer sur "des sites proposant des emplacements astucieux. Du type Wall Street Journal ou New York Times par exemple, qui glissent les publicités dans des endroits où l'oeil du lecteur passe obligatoirement..."

Au total, Aeris aura investi près de 100 000 euros par site.

[Thuan Huynh, JDNet]
 
 
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