Marketing
Moby Monkey combine spam et escroquerie via SMS
L'éditeur britannique de contenus pour mobiles a été condamnée, entre autres, pour publicité mensongère après le dépot de plus de 200 plaintes contre l'une de ses opérations.  (Jeudi 5 septembre 2002)
         
En savoir plus sur...

Moby Monkey est pionnier dans deux domaines. Le premier est d'avoir innover le "scam" (un escoquerie) sur les téléphones mobiles. Le deuxième, c'est de devoir payer pour son hold-up. L'ICTIS (Independent Committee for the Supervision of Standards of Telephone Information Services), une sorte de CNIL britannique, a condamné cet éditeur de contenu pour SMS à payer une amende de 50.000 livres (78.409 euros). La sanction est tombée la semaine dernière.

L'affaire est remontée aux plus hautes autorités de surveillance après que plus de 200 plaintes lui aient été adressées. Les consommateurs auraient reçu un message proposant "500 livres de récompense mystérieuse" et les incitant à appeler immédiatement un numéro audiotel à 2,35 euros par minute. Le dit-numéro proposait un long message (quatre minutes) décrivant le cadeau : un bon de réduction pour un voyage à bas prix, mais dont les nombreuses clauses d'utilisation rendaient la validité incertaine.

Le site

Accusant Moby Monkey de publicité mensongère, de promotion déloyale, de volonté délibérée de faire durer l'appel surtaxé et d'atteinte à la réputation de l'industrie du contenu SMS, l'ICTIS a fortement amendé le prestataire. George Kidd, le directeur du comité, a aussi averti que toute société aux pratiques similaires serait passible d'une telle sanction.

En savoir plus sur...

Moby Monkey n'en est pas à sa première amende. La société avait déjà été condamnée en début d'année à payer 6.000 livres (environ 9.400 euros) pour une opération du même type. D'après le quotidien britannique The Guardian, la société aurait des liens avec Game 24/7, dissoute en mars dernier par l'ICTIS, après que celle-ci l'ait condamnée à verser 20.000 livres pour une fraude lors de téléchargement de sonneries pour portables. Pour le moment, Moby Monkey fait la sourde oreille. Depuis la semaine dernière, on peut lire sur son site l'avis suivant : The company behind this website have failed to pay for it and other work associated with it, despite a Court Judgement that they should do so. As a consequence this site has been suspended until payment is received. "La société responsable de ce site n'a pas payé ce qu'elle devait, en dépit d'une décision de justice l'y enjoignant. En conséquence, ce site est suspendu jusqu'à ce que le paiement soit effectué."

Le filtres anti-spam pour téléphone portable arrive...

NTT DoCoMo inaugure le premier filtre anti-spamming pour portable. Il traitera tous les e-mails reçus par les abonnés à l'i-Mode. La méthode utilisée s'appuie énormément sur la loi japonaise en vigueur depuis juilet 2002 : tout spam devra dorénavant être préfixé de l'expression mishodaku kokoku (qui veut dire "Message non sollicité"). Le logiciel de DoCoMo n'aura plus qu'à stopper les messages clairement repérés. Le service se présentera en une option désactivable sur demande des clients, qui pourront commencer à l'utiliser dès octobre prochain.

[Thuan Huynh, JDNet]
 
 
  Nouvelles offres d'emploi   sur Emploi Center
Chaine Parlementaire Public Sénat | Michael Page Interim | 1000MERCIS | Mediabrands | Michael Page International
 
 

Dossiers

Marketing viral

Comment transformer l'internaute en vecteur de promotion ? Dossier

Ergonomie

Meilleures pratiques et analyses de sites. Dossier

Annuaires

Sociétés high-tech

Plus de 10 000 entreprises de l'Internet et des NTIC. Dossier

Prestataires

Plus de 5 500 prestataires dans les NTIC. Dossier

Tous les annuaires