(Correction 10/09/02)
Voici une nouvelle qui devrait réjouir les portails
médias : depuis le premier semestre 2002,
l'activité Internet de M6 n'est plus un centre
de coûts. Hier matin, à l'ocassion de la
présentation des résultats semestriels
de la chaîne de télévision, il est
apparu qu'à la fin juin 2002, M6 Web avait passé
le point mort alors que l'année dernière,
sur la même période, la
filiale Internet affichait une perte de 6,9 millions
d'euros. Sur le premier
semestre de cette année, le groupe M6 a réalisé
un chiffre d'affaires de
468 millions d'euros. M6 Web a apporté une contribution
de 1,3 % au CA consolidé groupe
[et non 8,3% comme précédemment écrit].
Entre juin 2001 et juin 2002, le volume d'activité
de M6 Web a augmenté de 8,7 % pour atteindre
6,5 millions d'euros.
Comment
la filiale Internet de M6 est-elle parvenue à
atteindre aussi rapidement ce résultat ? Naturellement,
la rationalisation de certaines activités (comme
la centralisation de l'équipe Web des M6 Villes)
et les réductions des coûts de fonctionnement
sont passées par là. Mais c'est grâce
à une stratégie offensive de diversification
des sources de revenus, pour combler l'hémorragie
des revenus "e-pub", que M6 Web a réussi
à passer la cap. Depuis
18 mois, la filiale Internet a développé
des services SMS, Audiotel et Minitel, accompagnés
de la création de mini-sites liés à
des émissions phare de la grille de programmes
M6 (Turbo, Capital, Morning Live, etc.). Un savoir-faire
en terme d'interactivité et de dispositif multi-canal
que M6 Web a su faire fructifier avec
le phénomène Loft Story.
Pour la nouvelle saison, M6
Web semble décidé à maintenir cette
stratégie, en lançant des sites articulés
autour de la grille de rentrée, comme le portail
de la deuxième édition de Popstars. Turbo.fr
devrait également faire l'objet d'une attention
particulière avec la prochaine ouverture du Mondial
de l'Auto à Paris. Enfin, et surtout, la saison
2002-2003 va permettre à la fialile Internet
de déployer des services "SMS +". Une
source de revenus supplémentaires potentiels
non négligeable, la
cible de prédilection de
la chaîne, plutôt jeune, étant aujourd'hui
au coeur de la vague SMS.
Un positionnement qui doit intéresser de près
eTF1, qui, en l'état, a prévu d'atteindre
le point équilibre en 2004.
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