Marketing
Consodata toujours à vendre malgré la reprise en main
Après le renouvellement de l'équipe dirigeante, Seat Pagine Gialle continue d'examiner la cession de Consodata, "mais pas à n'importe quel prix".  (Mardi 17 septembre 2002)
         
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Spécialiste des bases de données comportementales off et online, Consodata continue sa restructuration, processus enclenché depuis son rachat en août 2000 par le groupe italien Seat Pagine Gialle, filiale de Telecom Italia. Une reprise en main qui a abouti le 9 septembre dernier, au départ prévu par le dernier pacte des actionnaires, des trois fondateurs de la société : Marc Hénon, ex-PDG, Patrick Normand, ex-vice-président en charge des synergies, et d'Alexandre Allard, ex-vice-président en charge de la stratégie.

Cet épisode permet à la firme italienne de devenir propriétaire de 92 % du capital de Consodata et se traduit par une réorganisation interne. Si les mandats sociaux de président du conseil et de directeur général ont été confiés à Fabrizio Grassi (directeur général opérationnel de Seat) et à Angelo Novati (directeur financier de Seat), la direction opérationnelle de Consodata France revient à Pierre Le Manh qui dirige également les activités des filiales anglaise, italienne, belge et espagnole. "L'objectif du groupe est toujours de céder Consodata à un acteur plus proche de ses activités, souligne Pierre Le Manh. Mais cette cession ne se fera pas à n'importe quel prix, d'autant que la situation financière de la société s'est nettement améliorée puisqu'elle ne consomme plus de cash".

Les semestriels de Consodata laissent apparaître un léger mieux malgré la détérioration du résultat financier (-1,6 millions d'euros, en raison des acquisitions en Italie). Le résultat net passe lui de - 9,5 millions d'euros au premier semestre 2001 à - 8,1 millions au premier semestre 2002. Une amélioration dûe essentiellement à un résultat exceptionel qui passe en un an de - 2,6 millions à 252 000 euros. Quant au chiffre d'affaires, il connaît une légère croissance de 1,7 % pour atteindre 39,57 millions d'euros, contre 38,91 millions un an plus tôt.

Malgré la baisse des résultats en Grande-Bretagne, Pierre Le Manh estime que la situation reste toujours satifaisante outre-Manche, de même qu'en Italie et en Espagne. Dans ces deux derniers pays, Consodata avait accumulé un retard significatif, ce qui explique, selon le directeur opérationnel, les très forts taux de croissance constatés. L'Italie a connu par exemple une croissance en un an de 18,2 % de son chiffre d'affaires. Quant à la France, elle accuse un léger retard, malgré la réorganisation interne déployée depuis un an.

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Les activités en ligne de la société représentent toujours une très faible partie du chiffre d'affaires de la société, même si ce secteur connait une très forte croissance. "En 2002, les activité en ligne devraient atteindre 2 millions d'euros de chiffre d'affaires, indique Pierre Le Manh. C'est encore très peu par rapport à notre chiffre d'affaires global, environ 150 millions d'euros, même les taux de croissance annuelle sur le online sont de l'ordre de 30 à 40 % par an." Comme pour l'activité générale du groupe, les plus fortes croissances ont lieu dans les pays où cette activité est peu développée, à savoir l'Italie. Mais la Grande-Bretagne reste leader sur ce secteur au sein de Consodata, la France n'arivant qu'en troisième place.

[Anne-Laure Béranger, JDNet]
 
 
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