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Wi-Fi : le Royaume-Uni s'active, la France patine
L'aéroport de Birmingham s'est s'ajouté à la vingtaine de lieux publics britanniques déjà desservis en Internet hertzien. En France, les opérations pilotes sont annulées faute de fréquence libre.  (Mardi 24 septembre 2002)
         
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Avec 6,9 millions de passagers en 2001, le Birmingham International Airport (BIA) est le cinquième aéroport du Royaume-Uni. Sauf que depuis le 16 septembre, il a un "plus" : il est devenu le premier aéroport britannique Wi-Fi (réseau local d'accès sans fil, Ndlr) après l'installation d'un "point chaud" (hot-spot) à vocation commerciale. Situé physiquement dans le second terminal de l'aéroport, le réseau hertzien Wi-Fi est accessible dans tout l'aérogare.

Les principaux bénéficiaires ? Les hommes d'affaires, dont les besoins en Internet sans fil ont inspiré les responsables du BIA. Pour profiter de la connexion, ces clients doivent disposer du matériel adéquat (une carte de connexion compatible) et s'abonner à l'une des formules payantes proposées par l'aéroport (une demi-heure, une heure, une semaine ou un mois de connexion).

Les sites

Ce service en aéroport, implanté et régi par UK Explorer, est une première au Royaume-Uni, mais reste dans la lignée des nouveaux équipements mis en place dans des lieux publics outre-Manche. L'offre Wi-Fi de British Telecom, l'Openzone, dessert actuellement 20 hot-spots. L'opérateur téléphonique projette la mise en place de 400 d'ici l'été 2003. Un autre acteur britannique de l'Internet hertzien, Megabeam, annonce l'installation de hot spots Wi-Fi dans une quinzaine de gares britanniques de grandes tailles (Waterloo, Paddington ou London Bridge).

En France, la question est plus problématique. La récente expérience Wi-Fi à l'hôtel George V à Paris, arrêtée par l'Agence Nationale des Fréquences (ANFR), est significative : l'Internet hertzien français cherche encore ses canaux libres. Pour Marc Revial, coordinateur général de l'association Wireless France, il faudra sans doute attendre "début 2004 pour profiter pleinement des plages de fréquences actuellement occupées par les militaires".

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L'Union Européenne multiplie les démarches auprès de l'ART (Autorité de Régulation des Télécommunications) pour que celle-ci tienne son engagement : la modification de la législation française sur les fréquences radio afin de favoriser le développement du Wi-Fi. Selon Marc Revial, cette libéralisation devrait permettre "au millier d'adhérents de Wireless France, prêts à installer un hot-spot public, de passer à la réalisation de leurs projets dans quelques 300 villes en France. Cela permettrait surtout à la France de rejoindre les pays voisins comme la Suisse, la Belgique ou le Royaume-Uni, qui n'ont pas d'a priori par rapport à cette technologie." L'histoire du Wi-Fi français ressemble déjà curieusement à l'épopée de la bande FM.

[Thuan Huynh, JDNet]
 
 
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