Kiala, plate-forme de services
logistiques pour la vente à distance présente
depuis juillet 2001 sur les marchés belge et
luxembourgeois, a commencé à se déployer
en France. Un nouveau marché que la société
fondée par Denis Payre et Marc Fourrier a décidé
d'investir en montant un partenariat commercial avec
Mondial Relay, société de transport filiale
du groupe 3 Suisses international.
Le modèle
reste toutefois le même. Il s'agit de proposer
aux e-commerçants, vépécistes et
aux sociétés faisant du télé-achat,
une alternative à la livraison en 48 heures à
domicile grâce à un réseau de relais
de proximité. Mais contrairement aux expériences
belge et luxembourgeoise, Kiala n'a pas choisi, en France,
de créer ex-nihilo un réseau de points
relais, mais de s'appuyer sur celui déjà
existant des 3 Suisses, soit aujourd'hui 3.500 points
de proximité.
Ces derniers seront d'ailleurs
rebaptisés "Point relais Kiala" au
fur et à mesure qu'ils adopteront le système
de gestion des flux d'informations mis au point par
Kiala. Ce dispositif leur permettra d'automatiser les
procédures en téléchargeant des
données concernant les colis en cours de livraison
et en transmettant celles relatives aux colis en souffrance
ou aux retours. Un système qui doit permettre
au réseau de gagner sur deux fronts : la qualité
du service et l'abaissement des coûts de traitement
des livraisons.
"Nous démarrons
le déploiement de notre réseau progressivement,
explique Denis Payre. Jusqu'à Noël, notre
service ne sera disponible que dans le département
du Nord, ce qui représente 143 points relais.
Puis nous étendrons lentement notre couverture
du territoire français." A la fin du premier
trimestre 2003, le réseau devrait compter 1.400
points relais Kiala, puis 2.500 à la fin de l'année.
A terme, Kiala doit également collaborer avec
le vépéciste pour l'aider à densifier
son réseau.
Dès la phase de
démarrage du service, Kiala et Mondial Relay
comptent cinq clients : Quelle, Damart, Camif, Clust
et C-discount. En 2003, la plate-forme de services logistiques
compte générer en France 20 millions d'euros
de chiffres d'affaires. Elle compte également
poursuivre son développement européen,
seule moyen pour rentabiliser les investissements très
lourds (17 millions d'euros) nécessaires à
son développement. Prochaine étape, l'Allemagne.
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