Publicité
AdServer : quelle formule choisir
Dart ou Open AdStream ? En local ou en ASP ? Pour une régie ou une agence, le choix de l'AdServer se révèle stratégique. Visite guidée d'un marché très complexe.  (Vendredi 29 novembre 2002)
         
En savoir plus

Article Le leadership de Dart contesté sur le marché français
Tableau Les AdServer des principaux sites français

En France, deux solutions dominent largement le marché des serveurs de bannières (AdServer) : Dart, de DoubleClick, et Open AdStream, de RealMedia. Ces deux sociétés d'origine américaine, toutes deux créées en 1995, sont arrivées en France fin 1997-début 1998 avec un positionnement légèrement différent. Tandis que Dart proposait une solution gérée en ASP, et plutôt tournée agences-sites éditeurs, RealMedia optait pour un outil logiciel qui s'adressait aux régies-sites éditeurs.

Aujourd'hui, les deux sociétés ont élargi leur éventail de clients et proposent une double offre comparable : locale (logiciel) et centrale (ASP). Mais, après six années de développement, la prépondérance historique de chacun demeure. Tandis que Dart domine largement le marché des AdServer en ASP (70 % de ses clients français utilisent d'ailleurs des serveurs à distance), Open AdStream reste leader sur celui des solutions logicielles, même si désormais l'ASP est légèrement majoritaire chez ses clients hexagonaux (55 % d'entre eux ont opté pour l'application hébergée).

Côté marché global, les chiffres sont rares pour déterminer qui de DoubleClick ou de RealMedia est aujourd'hui le numéro un en France. Patrick Roger, directeur régional pour l'Europe du Sud chez DoubleClick, ose néanmoins une estimation : "Nous sommes sans doute légèrement au-dessus des 50 % de part de marché en France. C'est un chiffre qui se situe à peu près dans la moyenne de DoubleClick au niveau mondial puisque dans la plupart des pays où nous sommes présents, notre part de marché varie entre 50 et 75 %." RealMedia recense aujourd'hui 80 clients en France tandis que DoubleClick en répertorie une centaine.

Sur le plan de l'offre, les caractéristiques des deux produits apparaisent de plus en plus similaires. A l'instar de la dualité Mac-PC en informatique, tout est ici affaire de culture et de subtilité. "L'intérêt d'Open AdStream, explique Laurent Nanchino, directeur commercial France de RealMedia, est qu'il réagit immédiatement aux ordres alors qu'il faut attendre deux heures sur Dart en ASP. Cette réactivité nous permet de proposer des rapports en temps réel sur les campagnes avec des informations comme le taux de clics."

Si la palme de la rapidité semble revenir à Open AdStream, les rapports réalisés à partir de Dart apparaissent, en revanche, davantage réputés sur le marché pour leur niveau de précision. Un plus apprécié par les agences média. Pour certains sites éditeurs, Open AdStream souffre d'une autre faiblesse : sa tendance "à délivrer un peu trop vite" les bannières en début d'heure. A l'inverse, sur le volet de l'assistance technique, RealMedia peut se targuer de disposer d'une équipe de six personnes en France alors que DoubleClick s'appuie sur un call-center européen unique. Bref, défauts et qualités sont eu rendez-vous des deux côtés.

En savoir plus

Entreprises DoubleClick
RealMedia

Solutions
Dart
OpenAdStream
Encyclopédie ASP : kézaco ?

En matière de tarif, même s'il existe une légère différence entre les deux éditeurs (certains sites estiment qu'Open AdStream est moins cher), le principal facteur reste le choix entre le local et l'ASP. Le local se révèle plus onéreux en "année 1" en raison de l'achat de serveurs. En revanche, passée cette première année, le local devient plus économique que l'application hébergée. La raison : le reversement CPM à l'éditeur en mode local revient moins cher. Ce reversement n'intègre plus les frais de bande passante, ni les frais technique qui incombent directement au site.

Dans le cadre de l'ASP, toute la facturation se fait en revanche au CPM. S'y ajoute, au départ, un coût de "set-up" initial compris entre 2 000 et 5 000 euros. Chez Dart, pour un site à 20 millions de PAP, le reversement CPM évolue entre 0,2 et 0,6 euro selon la nature des campagnes (annonceur ou auto-promotion). De manière globale, plus les volumes sont importants, moins le reversement CPM sera élevé.

Mais, pour les sites supports, le choix entre local et central reste avant tout une question de stratégie. Les sites à très fort trafic, déjà dotés d'infrastructures techniques conséquentes, ont tendance à opter pour une internalisation de leur AdServer. C'est le cas, par exemple, de Wanadoo ou de TF1. Pour certains sites, la protection des données sensibles, comme les cookies, sera un autre élément favorable à l'internalisation.

On notera enfin qu'aux côtés de Dart et d'Open AdStream, existent des solutions propriétaires (qui nécessitent des investissements importants) ou encore quelques solutions moins connues. En France, on compte aujourd'hui deux challengers : Helios, développé par l'Allemand AdTech et proposé en France par la régie Hi-Media (1 milliard de bannières servies en France), et Falk eSolutions, autre société allemande, qui compte une centaine de clients et cherche à s'implanter dans l'Hexagone depuis quelques semaines.

En savoir plus

Ces nouveaux prétendants doivent affronter une réalité bien particulière sur ce marché : la grande fidélité des sites vis-à-vis de leur solution AdServer. La plupart des contrats sont en effet pluri-annuels et rares sont les grands mouvements dans le secteur.

NB : Le Journal du Net utilise la solution Open AdStream

[Florence Santrot, JDNet]
 
 
  Nouvelles offres d'emploi   sur Emploi Center
Chaine Parlementaire Public Sénat | Michael Page Interim | 1000MERCIS | Mediabrands | Michael Page International
 
 

Dossiers

Marketing viral

Comment transformer l'internaute en vecteur de promotion ? Dossier

Ergonomie

Meilleures pratiques et analyses de sites. Dossier

Annuaires

Sociétés high-tech

Plus de 10 000 entreprises de l'Internet et des NTIC. Dossier

Prestataires

Plus de 5 500 prestataires dans les NTIC. Dossier

Tous les annuaires