E-Commerce
La fraude en ligne joue au pique-assiette
Aux Etats-Unis, la fraude en ligne représente 3 % des revenus générés par les sites marchands. Un score stable mais qui augmente en valeur avec l'essor du commerce électronique.  (Jeudi 9 janvier 2003)
         
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La fraude en ligne aux Etats-Unis représente environ 3 % des revenus et des transactions réalisées par les e-commerçants en 2002 selon l'enquête annuelle commandée par Cybersource, fournisseur de solutions de paiement électronique. Si ce pourcentage reste constant par rapport à 2001, il traduit néanmoins une augmentation en valeur absolue des pertes générées par la fraude Internet. Le revenu annuel des 340 e-commerçants interrogés a en effet augmenté, en moyenne, de 30 % en 2002.

Pour l'écrasante majorité des sites (78 %), la fraude représente moins de 5 % des revenus en ligne. Pour 26 % des marchands elle est même inférieure à 1 %. A l'inverse, pour 22 % d'entre eux, la fraude en ligne a dépassé le seuil des 5 %. Des chiffres qui apparaissent relativement élevés, notamment par rapport aux taux de fraude offline.

Répartion des sites marchands selon le niveau de fraude enregistré
% de revenus
2002
2001
Moins de 1 %
26 %
25 %
Entre 1 et 5 %
52 %
50 %
Entre 5 et 10 %
12 %
13 %
Entre 10 et 20 %
9 %
11 %
Plus de 20 %
1 %
1 %
Moyenne
3 %
3 %
 Source : Cybersource 2002

Selon cette étude, 45 % des e-commerçants interrogés, et qui disposent également d'une activité offline, déclarent que la fraude en ligne est plus élevée que dans le commerce traditionnel. En 2001, ils n'étaient que 41 % à donner cette réponse. La différence entre fraude online et offline peut parfois même se révéler très importante : certains "brick and mortar" interrogés signalent des écarts de 50 %.

Pour endiguer ce phénomène, 65 % des sites marchands déclarent avoir mis en place des systèmes de détection de la fraude. L'outil le plus utilisé (71 % des réponses) est la vérification, lors de la demande d'autorisation de prélèvement auprès de la banque, de l'adresse du porteur. Cette opération connue sous le nom de AVS (Adresse Verification Service) n'est aujourd'hui pas possible en France. L'expérience américaine montre toutefois que ce dispositif n'est pas une panacée puisqu'il génère des taux élevés de rejet en raison des changements d'adresse non communiqués à la banque.

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Pour éviter de refouler trop de commandes, les e-commerçants complètent cette opération par d'autres procédures de vérification, essentiellement manuelles (52 % des réponses). Un dispositif qui reste viable pour les petits e-commerçants mais qui pose problème pour les plus gros sites marchands qui doivent se contenter de contrôles au coup par coup. Là où les petits e-commerçants (moins de 500 000 dollars de revenus annuels) vérifient 28 % des commandes, les plus gros (plus de 10 millions de dollars) n'en vérifient que 17 %.

[Anne-Laure Béranger, JDNet]
 
 
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