Entreprises
Jean-Paul Charié : "Savoir si les PME sont prêtes à s'approprier les technologies de l'information"
Le député UMP du Loiret entame une mission sur la "compétitivité numérique des PME". Remise des copies en juin.  (Mercredi 22 janvier 2003)
         
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Competitivite-numerique.com

Les pouvoirs publics semblent vouloir s'accaparer le thème de l'e-PME. Jean-Pierre Raffarin a chargé Jean-Paul Charié, député UMP du Loiret et président du groupe d'études sur les PME à l'Assemblée nationale, d'une mission auprès du ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie sur le thème de la "compétitivité numérique des PME". La mission, qui devrait s'étaler sur six mois, est structurée autour d'un comité qui aura pour tâche de "recenser les freins et identifier les leviers pertinents pour déterminer les axes stratégiques à prendre en compte". Un site Internet competitivite-numerique.com a été ouvert pour accompagner cette mission. Jean-Paul Charié proclame vouloir arriver au printemps avec "des propositions particulièrement concrètes" liant PME et services et technologies numériques de l'information et de la communication (STNIC).

JDNet. Comment définissez-vous la "compétitivité numérique des PME" ?

Jean-Paul Charié. A travers cette mission, nous voulons connaître le niveau d'équipement en informatique, en logiciels mais aussi en structure humaine des petites et moyennes entreprises. Nous voudrions définir le nombre de PME qui sont connectées en haut débit, mesurer leur niveau d'intégration technologique et leur degré de culture NTIC. Nous voudrions savoir si les entreprises française sont prêtes ou pas à investir dans les techniques et les équipes pour s'appropier les NTIC. Parallèlement au diagnostic, nous souhaiterions identifier les freins qui ont empêché les entreprises de prendre conscience de l'enjeu. Les PME doivent comprendre qu'elles travailleront de plus en plus avec leurs fournisseurs ou leurs besoins en interne via Internet, intranet ou Extranet en écartant les étapes intermédiaires.

Quels sont les freins que vous avez identifiés ?
J'en répertorie quatre principaux : le manque d'infrastructures haut débit, les coûts d'ordre technique et psychologique (par exemple, le fait d'adopter des ordinateurs plus puissants constitue en soi un gain de productivité au quotidien alors que généralement, les entrepreneurs considérent cela comme une charge d'exploitation), les freins d'ordre psychologique (recul vis-à-vis des approches NTIC après une première expérience pas forcément concluante) et l'absence d'opérateurs de services (prestataires techniques, assistance) ciblant les PME. Dans un objectif d'externalisation de tâches informatiques par exemple, j''estime qu'il existe une mauvaise relation entre les PME et les prestataires de services. Nous espérons que l'application des mesures sur la signature électronique, qui seront débattues le 25 février en première lecture à l'Assemblée Nationale dans le cadre du projet de loi lié au commerce électronique, va enrichir le débat.

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Competitivite-numerique.com

Le secrétariat d'Etat à la Réforme de L'Etat va créer une agence pour l'administration électronique. Souhaitez-vous instaurer une structure similaire dédiée à l'essor des PME numériques ?
Je ne peux rien préfigurer car la mission ne fait que commencer. Mais ce devrait être l'un des objectifs de la mission. L'idée d'un carrefour numérique qui ferait de la veille techonologique ou qui servirait de tête de réseau me semble pertinente.

[Philippe Guerrier, JDNet]
 
 
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