Le Net
Scénarios contradictoires sur l'avenir du spam
Pour les pessimistes, les coûts liés au spam seront multipliés par dix d'ici quatre ans. Pour les optimistes, le phénomène aura quasiment disparu d'ici 2006.  (Mercredi 18 juin 2003)
         
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En matière de spam, les prévisions se suivent mais ne se ressemblent pas. Selon une étude menée par le cabinet Radicati Group, les coûts directs générés par la gestion du spam dans les entreprises devraient exploser d'ici 2007. Les e-mails non sollicités devraient coûter cette année 20,5 milliards de dollars aux entreprises à l'échelle mondiale. Si les entreprises ne mettent pas en place des dispositifs particuliers afin de prévenir et de gérer le spam, la facture pourrait atteindre les 198 milliards de dollars à l'horizon 2007.

Toujours selon Radicati Group, une entreprise qui gère 10 000 adresses e-mails à l'interne, mais qui n'a pas déployé de protection contre le spam, doit aujourd'hui débourser, en moyenne, 49 dollars par boîte électronique et par an pour le traitement des messages non sollicités (bande passante, aide aux employés dans leur gestion des e-mails, perte de productivité).

A rebours de ces prévisions, plutôt pessimistes, Enrique Salem, PDG de l'éditeur de solutions anti-spam Brightmail (qui filtre 10 % des e-mails échangés au niveau mondial), estime que les problèmes de spamming seront quasiment résolus d'ici 2006. "Je pense que le niveau de spam devrait monter jusqu'à 65 % des e-mails reçus avant de commencer à décliner, a-t-il déclaré au site d'information Silicon.com. D'ici trois ans, le spam devrait se situer en-deçà des 10 % et ne devrait plus représenter que 5 % des mails échangés"

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Selon Enrique Salem, ce n'est pas tant une législation plus ferme qui fera régresser le nombre de spams envoyés mais un filtrage plus efficace des e-mails. "Si le fait d'envoyer des messages non sollicités n'est pas attractif économiquement parce que les spams sont bloqués avant même d'arriver à leurs destinataires, alors le spam cessera de lui-même", estime-t-il. On conçoit aisément l'intérêt d'un tel discours pour un éditeur de logiciels anti-spam. Reste à savoir ce que deviendra Brightmail après 2006 si, comme l'affirme son patron, le spam aura quasiment disparu...

Les projets de loi anti-spam se multiplient aux Etats-Unis
Le sénateur américain Charles Schumer (Etat de New York) a dévoilé jeudi dernier un nouveau projet de loi anti-spam. Ce projet stipule que les spammers seront passibles de peines criminelles et civiles. Le projet de loi, baptisé Stop Pornography and Abusive Marketing (SPAM), propose également d'instaurer une sorte de liste "liste rouge" où les internautes pourront s'inscrire et signifier ainsi qu'ils ne souhaitent pas recevoir de messages non sollicités. Afin de rendre possible un tel filtrage, toute personne désirant envoyer un e-mail commercial sera obligée de préciser dans le titre de son mail, dans l'en-tête et dans le corps du mail le but de ce message.
[Florence Santrot, JDNet]
 
 
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