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UGC |
UGC reste discret sur sa stratégie
Internet. Présent sur Internet depuis six ans (le
premier site remonte à mai 1997), l'exploitant
de salles de cinéma a accéléré
la cadence de développement de ses services en
ligne depuis trois ans. Dès 1995, il avait testé
des bornes interactives et monté un cybercafé
dans son complexe situé aux Halles de Paris. "Le
site Internet d'UGC entre dans une logique multimédia
du groupe : Minitel, serveur vocal interactif, Web et
wap", explique Catherine Ducry, directrice marketing
et relations clients, qui a pris en charge la petite cellule
Internet du groupe (e-UGC).
Le
site a pour objectif de développer la relation
client sur Internet et de fluidifier les files d'attentes
aux caisses des salles en proposant un service en ligne
de réservation de places à travers sa
plate-forme multi-média, UGC Prompto. Cette fonctionnalité,
mise en ligne sur UGC.fr il y a trois ans (mais aussi
sur les autres sites européens d'UGC en Belgique,
Italie, Angleterre et Irlande), a pris ses marques.
Sur le dispositif multi-canal de réservation
de billets à distance, Internet arrive en haut
du podium en terme de volume. Sur l'année 2002,
90% des 1,7 million de places de cinéma réservées
à distance ont été réalisées
en ligne. Pour mutualiser les efforts, l'usage du service
UGC Prompto est facilité si l'internaute s'inscrit
sur le service de personnalisation "Mon UGC".
Actuellement, e-UGC recense 120.000 comptes ouverts
pour cette espace. Les membres de "Mon UGC"
ont la possibilité de s'abonner à une
newsletter (UGCScope).
Effet
de la prochaine Fête du Cinéma ? L'équipe
Internet d'UGC vient d'ajouter un formulaire en ligne
pour profiter de la carte UGC Illimité, qui constitue
la carte de fidélité phare du groupe.
Les résultats d'audience satisfaisants d'UGC.fr
(263.000 visiteurs uniques en mai, selon Nielsen/NetRatings)
incitent l'équipe d'e-UGC à regarder de
plus près le potentiel de commercialisation des
espaces publicitaires. Début juin, le groupe
d'exploitation cinématographique a signé
un accord avec la régie Real Media France dans
ce sens. Jusqu'ici , UGC.fr était intégré
dans le portefeuille de la filiale multimédia
de la régie cinéma Circuit A.
UCG souhaiterait également
développer sa partie "espace professsionnel"
de son site. Deux tiers de ses nouveaux clients BtoB
(comités d'entreprise et collectivités)
passent par Internet pour entrer en contact avec les
services commerciaux d'UGC. L'onglet "emplois UGC"
est également apprécié : le groupe
reçoit entre 10 et 20 CV par jour via ce canal.
Actuellement, il permet uniquement de postuler pour
des postes d'agent d'accueil, d'agent comptoir ou d'opérateur
projectionniste. Le service est relié à
l'intranet d'UGC. Du coup, les exploitants locaux de
salles de cinéma UGC peuvent se montrer plus
réactifs pour établir des contacts avec
les postulants.
Présent dès l'apparition
du wap première génération en 2000,
UGC réfléchit aux moyens de rebondir sur
l'Internet mobile avec les récents développements
liés à la téléphonie 2,5
G et les nouveaux services proposés par les opérateurs
mobiles.
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UGC |
Groupe UGC ne communique ni
son budget Internet, ni le chiffre d'affaires réalisé
en ligne. Réparti dans six pays d'Europe (France, Royaume
Uni, Irlande, Espagne, Belgique et Italie), le réseau
d'exploitation de salles de cinéma auraient enregistré
plus de 64 millions d'entrées en 2002. Vivendi Universal,
qui détient en direct 55% du capital du groupe
UGC, a entamé un processus de désengagement.
Selon Les Echos en date du 6 mai, deux fonds
d'investissement français seraient en lice pour
reprendre le réseau UGC : LBO France et CDC Ixis.
A quoi sert la marque "Cinestore" pour UGC ?
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Alors que Vivendi Universal cherche à vendre les services Internet
AlloCiné/Cinestore, des rumeurs commençaient
à circuler sur une possible reprise du portail
et du site marchand dédié au septième
art par le groupe UGC. "C'est faux", rétorque-t-on
au sein du groupe. Le trouble provient peut-être
du fait qu'UGC détient la marque...Cinestore.
Celle-ci a été déposée
en septembre 1997 dans la classe 32 qui regroupe...
les eaux minérales et gazeuses et les boissons non
alcooliques. Fausse alerte visiblement. |
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