Face aux associations anti-spam
se dresse désormais le Bulk Club, un nouveau
lobby de spammers qu'est allé dénicher
le site d'information Wired.com. Contrairement à
ce qu'on pourrait penser, envoyer des courriers commerciaux
non sollicités n'est pas une pratique illégale
aux Etats Unis. Mais si les organisations de spammers
n'ont pas la vie facile, à l'image de SpamTraffic
contrainte récemment de se mettre en veilleuse,
le
Bulk Club a décidé de faire entendre sa
différence : il ne se sert pas des envois
en masse pour faire sa promotion mais utilise le référencement
et le bouche à bouche. Il fallait y penser...
Autre
botte secrète - ou presque - : l'association,
qui regroupe 159 adhérents, ne vend pas des listes
d'e-mails à ses adhérents, comme certaines
de ses prédécesseurs avaient coutume de
faire. Son objectif est simplement d'aider ses membres,
particuliers et entreprises, à promouvoir leurs
produits d'une façon encore plus efficace que
la publicité traditionnelle. Son
slogan : "Devenez millionnaire en une nuit grâce
à l'e-mail marketing".
Les
profits promis sont étonnants : pour un
million de mails envoyés, ces acteurs de l'e-mailing
affirment qu'on obtient entre 0,5 % et 8 %
de réponses. Si l'on admet un taux de réponses
positives de 1,5 %, avec une marge de profit de
10 dollars, il y aurait un profit de 50 000 dollars
à la clef. Seulement,
l'association a déjà fait sa première
erreur de parcours : la liste de ses membres est
accidentellement apparue sur le site... Et il y a fort
à parier que les organisations anti-spam ne vont
pas laisser le Bulk Club se développer sans rien
faire.
L'association
compte déjà 159 adhérents. Chacun
doit verser 20 dollars par mois pour pouvoir accéder
à des logiciels de spamming permettant l'envoi
de 300 000 mails par mois et bénéficier
d'une source d'information complète sur les différentes
législations concernant le spamming aux Etats
Unis.
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