JDN.
Quel premier bilan chiffré faites-vous du premier semestre
et de l'été 2003?
Laurent
Briquet (directeur général d'Ebookers France).
Les points forts du groupe sur le
premier semestre 2003 sont les suivants : notre revenu
brut a augmenté de 67%, à 118 millions de livres, alors
que notre chiffre d'affaires (bénéfice brut) a augmenté
de 101%, à 15
millions de livres.
Nous avons connu une croissance organique de 28% et notre
marge moyenne a atteint 12,7%, ce qui constitue un excellent
résultat. L'effet de l'augmentation des ventes dites "non-aériennes"
et leur impact sur les marges globales ont été particulièrement
encourageants pendant la première partie de 2003 et le
deuxième trimestre. Notre marge globale (marge
brute sur ventes brutes) s'est élevée à 12,7% au deuxième
trimestre (contre 10,5% en 2002) et 12,9% sur la première
moitié de l'année (10,8% en 2002). Le chiffre d'affaires
résultant de produits non-aériens a représenté environ
37% du chiffre d'affaires au duxième trimestre
2003, contre 24% au deuxième trimestre 2002 .
Quels
produits ou destinations ont marché. Lesquels n'ont
pas marché?
Sur le marche France, le
phénomène des 35 heures a continué
à avoir un effet positif sur les produits de
type week-ends. Fabriqués en interne par nos
propres équipes, ces produits ont enregistré
une croissance de 165% en comparaison avec 2002. Bénéficiant
de contrats pan-européens avec de grands loueurs
de voitures, les ventes ont, sur certaines périodes
du premier semestre, atteint jusqu'a 380% de hausse.
La partie vols secs suit toujours la même croissance,
malgré une concurrence accrue. En revanche, les
ventes de séjours (packages) affichent la plus
faible augmentation de volume (+22% en terme de volume,
+14% en terme de chiffre d'affaires), les paniers moyens
subissant une forte chute comparativement à 2002
avec beaucoup de produits en promotion. En terme de
destinations vendues au départ de France sur
ebookers.fr (vols secs uniquement), New York arrive
en tête devant Montréal, Paris, Rome, Madrid,
Fort de France, Londres, Los Angeles, Miami et Bangkok.
Quels
sont vos projets de développement majeurs pour le second
semestre ?
Les attentes de nos investisseurs
et les objectifs fixés ont tous été
atteints avec succès depuis 2002. Les grands
chantiers du second semestre en France sont dans le
domaine du marketing, avec une reprise de la communication
sur le marché français, deux grandes campagnes
off-line devant avoir lieu en septembre (bus) et octobre/novembre
(métro), ainsi que plusieurs actions et partenariats
on-line de retour. Par ailleurs, nousprocédons
à une délocalisation et une baisse des
coûts : en plus du centre d'appels à Dublin,
nous continuons le développement de notre centre
de réduction des coûts à Delhi.
Plus de 680 personnes y travaillent, dont une cinquantaine
pour les filiales européennes d'ebookers. Elles
ont en charge plus de treize fonctions telles que le
back-office, les statistiques marketing, les états
et rapports de ventes. Par ailleurs nous travillons
aussi au lancement d'une nouvelle version de notre moteur
de réservation vols et voitures, et au développement
du package dynamique permettant de construire son propre
voyage (vol + hôtel + voiture...).
|