Parmi les cinq grands engagements
pris en juin dernier par France Télécom sur le déploiement
du haut débit, l'opérateur est attendu sur la
question de l'ouverture de l'accès ADSL dès que 100
clients d'une même zone de desserte en font la demande.
Afin de décrypter ce dispositif, le JDN a demandé
à France Télécom quelles en sont
les modalités exactes.
Première étape : atteindre un quorum
de 100 demandes, c'est-à-dire un groupe de particuliers
d'une même commune souhaitant disposer d'un accès Internet
par ADSL. Ce groupe doit alors s'adresser au maire. L'élu local
se charge ensuite de transmettre la requête à la direction régionale
de France Télécom. "On ne se contente pas d'une pétition de
100 personnes, précise Jean-Philippe Vanot, directeur executif
de la division réseaux et opérateurs de France Télécom.
Il s'agit d'une réelle démarche de pré-réservation."
A ce stade, la commune entre donc dans un dispositif
de pré-réservation ADSL. Respect de la concurrence oblige,
le demande établie par la commune est ouverte
à l'ensemble des fournisseurs d'accès Internet et des
opérateurs réseaux du marché. Aux FAI de démarcher
ensuite directement les clients potentiels afin de les
persuader de choisir leurs offres. "La compétition
est ouverte pour tous les FAI sur le principe de la
non-discrimination commerciale", assure Jean- Philippe
Vanot.
Dès que les FAI s'accordent
à dire que le panier de nouveaux clients haut débit
dans la zone de prospection est rempli, France Télécom
s'engage alors l'ouverture ADSL dans la commune. "Dès
que l'on atteint le seuil de la centaine de demandes,
l'ouverture ADSL est alors une question de semaines."
Le système de pré-réservation
pour les répartiteurs de moins de 1 000 lignes
a été ouvert le 3 novembre dernier. La formule rencontre
visiblement un certain succès : à
ce jour, 115 communes se sont déjà lancées
dans un processus de pré-réservation.
|