Créé en 2001 par le fleuriste du même
nom, le site aunomdelarose.fr a rapidement inclus un système
d'affiliation, canal marketing et de vente incontournable
pour les marchands en ligne. Il regroupe aujourd'hui 400 sites,
petits et grands. Jusque là fondé sur un mode
classique de rémunération mixte, par nombre
de clics d'une part et par ventes générées
d'autre part, la nouvelle version du programme d'affiliation,
lancée début mars, privilégie le ratio
"nombre de ventes sur nombre de clics", soit le
taux de transformation de la fréquentation en ventes
effectives.
La proposition est originale, puisqu'a priori aucun
autre site marchand n'utilise ce critère, et promet
d'être alléchante. Nous voyons déjà le nombre de demandes d'affiliation augmenter, assure David Mounou, le directeur
associé de la société de vente de roses. En pratique, les sites sont rémunérés
au minimum 10 % du chiffre d'affaires généré,
puis 12 % à partir de vingt-cinq ventes en cumulé (sans
limitation de durée) et d'1 % de transformation (ratio
ventes/trafic). Ensuite le taux monte à 15 % pour cinquant
ventes cumulées et 2 % de transformation.
Avec
ce nouveau système de rémunération évolutive,
Aunomdelarose.fr a plusieurs objectifs. Le site veut clairement
se distinguer de ses concurrents, augmenter la part de l'affiliation
dans son chiffre d'affaires, et équilibrer le traitement
des gros et des petits sites. "Les affiliés
les plus actifs représentent 20 % du total et génèrent
à eux seuls 80 % du chiffre d'affaires de l'activité
affiliation, détaille David Mounou. Il s'agit de sites
de ventes en ligne, les guides d'achat, les comparateurs de
prix." Les autres affiliés moins actifs sont de petits sites thématiques
ou personnels qui trouvent dans l'affiliation le moyen d'enrichir
leur contenu. "Le ratio de transformation va leur donner l'opportunité
d'avoir une rémunération valorisée en
terme de ventes. Et pour les plus grands de voir augmenter
leur commission", ajoute David Mounou.
Avec son programme d'affiliation, Aunomdelarose.fr, qui ne communique pas ses résultats financiers, a aussi
en tête d'arriver à la moyenne des indicateurs
du secteur. "Les 20 % de gros sites actifs génèrent
5 % de notre chiffre d'affaires total. Or, la part moyenne de
l'affiliation dans le chiffre d'affaires pour le secteur se
situe plutôt entre 10 et 30 %. Avec la nouvelle version
du programme, nous voulons arriver à doubler cette
part pour la fin 2004", prévoit David Mounou.
L'affiliation est aussi un investissement pour le vendeur
de roses. Elle compte pour un peu moins de la moitié
du budget marketing. "Nous n'avons pas encore assez
de recul pour évaluer le véritable retour sur
investissement. Jusqu'à présent les affiliés
génèrent entre 30 et 40 % du trafic global, soit entre
70.000 et 80.000 visites par mois."
Depuis sa création il y a deux ans, Au nom de la rose a mis en place un
certain nombre de services pour dynamiser le système, en
particulier pour la mise en avant des produits "qui
doit être la plus qualifiée possible".
Les actualités du site (promotions et fêtes),
par exemple, sont systématiquement déclinées
sous une dizaine de formats de bannières. Et, dès
que de nouveaux visuels sont créés, les affiliés
sont prévenus et peuvent venir les choisir eux-mêmes
sur le site.
Côté technique, la plate-forme et les différentes
fonctionnalités du service d'affiliation sont développées
et gérées par la société First-Coffee. Outre un nouveau système de rémunération, d'autres projets sont déjà à l'étude pour dynamiser en permanence le programme. "Progressivement
nous allons étoffer notre gamme de services et de créations. Nous voulons aussi créer une émulation entre
les affiliés par l'organisation de concours. Le premier
va être lancé fin mars avec deux critères
de compétition : l'un quantitatif, sur le nombre de
ventes générées, et l'autre, sur la qualité
de présentation et de créativité du site", conclue David Mounou. |