LE NET
Partie gagnante pour Boonty qui lève 2 millions d'euros
La société, qui commercialise en marque blanche une plate-forme de téléchargement de jeux vidéo, accueille OTC Asset Management dans son capital. Une dizaine d'accords avec des portails Internet ont déjà été signés.   (25/03/2004)
  En savoir plus
Dossier Premium
  Le site
Boonty
Trois ans après sa création, Cineticvision, société qui exploite la plate-forme Boonty dédiée aux téléchargements de jeux vidéo sur Internet, vient de boucler un premier tour de table de 2 millions d'euros, auprès d'OTC Asset Management (qui a contribué à hauteur d'1,5 million). Le reste provient de contributions de différents business angels qui suivent le parcours de Cineticvision depuis le début (cf article du 27/08/02). Dans cette opération de financement, Chausson Finance est intervenu en qualité de conseiller en placement privés et fusions-acquisitions. Romain et Mathieu Nouzareth, les deux frères fondateurs de Boonty qui dirigeaient l'ancienne web agency IconMedialab France, reste les principaux actionnaires.

"Nous allons poursuivre les développements technologiques et notre expansion à l'international", commente Mathieu Nouzareth. En Europe, Cinteicvision a multiplié des accords d'installation de sa plate-forme en marque blanche sur les portails de grands groupes Internet : Wanadoo, T-Online (dont Club-Internet), Yahoo Europe, Tiscali Europe, Telecom Italia... Pour la stratégie de développement de services "premium" élaborée par les portails, les jeux vidéo constituent un produit d'appel. "Régulièrement, nous figurons dans le top 3 des principaux services payants d'un portail", affirme Mathieu Nouzareth.

Consolider leur position sur le marché européen ne suffit plus aux frères Nouzareth qui partent désormais à la conquête du continent américain. Ils ont ouvert un bureau à San Francisco pour faciliter les négociations avec les éditeurs de jeux vidéo, d'une part, et pour se rapprocher des portails qui comptent outre-Atlantique, d'autre part. Fin décembre, un premier accord a été signé avec le portail hispanophone StarMedia (rattaché au service d'accès Eresmas, propriété de Wanadoo) qui couvre une grande partie de l'Amérique centrale et du Sud.

La société affiche un catalogue de 200 jeux à télécharger en provenance d'une trentaine d'éditeurs dont Atari (ex-Infogrames), Ubisoft ou Wild Tangent. Le nombre de références pourrait passer très prochainement à 500. Les fondements du modèle économique n'ont pas bougé depuis le lancement de la société : ils reposent sur un partage tripartite des revenus (Boonty-portail-éditeur de jeux vidéo).

  En savoir plus
Dossier Premium
  Le site
Boonty
Pour Cineticvision/Boonty, les marchés français, britannique et allemand constituent les principaux débouchés de business. Ses dirigeants restent discrets tant sur le volume de téléchargements payants (de l'ordre de "plusieurs dizaines de milliers par mois") que sur le niveau de chiffre d'affaires. "Nous restons sur nos gardes car d'autres start-up sont récemment arrivées sur notre créneau et nous craignons l'émergence de portails américains en Europe comme Real Arcades, la plate-forme de jeux de Real Networks", explique Mathieu Nouzareth. Des menaces qui semblent assez lointaines pour l'instant.
 
 
Philippe GUERRIER, JDN
 
Accueil | Haut de page
 
 

  Nouvelles offres d'emploi   sur Emploi Center
Chaine Parlementaire Public Sénat | Michael Page Interim | 1000MERCIS | Mediabrands | Michael Page International