Après
avoir évoqué durant de longs mois un scénario
d'entrée en Bourse, le comparateur de prix Kelkoo a
finalement été racheté vendredi par Yahoo pour
un montant de 475 millions d'euros, à payer comptant.
La transaction devrait être conclue au cours du deuxième
trimestre, selon un communiqué de presse diffusé
par le portail américain.
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Après la finalisation de l'accord, Kelkoo deviendra
juridiquement une filiale de Yahoo. La société devrait maintenir
sa marque phare, ses équipes (250 personnes) et la
technologie qu'elle a développée. Yahoo indique que Pierre Chappaz gardera ses fonctions de
président de Kelkoo. Il sera placé sous la responsabilité
du vice-président des activités internationales de Yahoo,
John Marcom. A court terme, il ne semble pas prévu
d'exporter le modèle Kelkoo aux Etats-Unis.
L'acquition
de Kelkoo va permettre à Yahoo d'accélérer
le déploiement de ses activités de commerce
électronique associées aux techniques de liens
sponsorisés en Europe. En juillet 2003, le réseau
mondial de portails avait déjà considérablement
renforcé ce pôle en procédant
au rachat d'Overture (cf article
JDN du 16/07/03).
Cette opération de consolidation bouleverse le paysage
des shopbots en Europe. A coup de croissance organique et
d'acquisitions, Kelkoo s'est installé
dans neuf pays (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Pays-Bas,
Italie, Norvège, Royaume-Uni et Suède) et comptabilise
plus de 2.500 sites marchands partenaires. De son côté,
Lycos Europe est également monté au front avec
l'acquisition, le 10 mars dernier, du comparateur BuyCentral (cf article
JDN du 10/03/04).
Jusqu'ici, le capital de Kelkoo était divisé
en deux grands blocs : le premier est composé des fondateurs,
dont le PDG Pierre Chappaz, et des salariés (16%).
Le second fédère les fonds d'investissements
qui ont accompagné le développement de la société.
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