LE NET
LexisNexis.fr se transforme pour mieux séduire les juristes
Le site d'information juridique, édité par Juris Classeur, développe une nouvelle plate-forme avec un fonds documentaire international. L'objectif est de convertir tous les clients professionnels au support en ligne.   (14/05/2004)
  Le site
LexisNexis.fr

Depuis 2002, le site d'information juridique LexisNexis propose à ses clients l'ensemble du fonds documentaire des Editions du Juris Classeur, un accès au Journal officiel (sur abonnement), ainsi qu'un service "actualités" qui livre au quotidien des titres de presse choisis par le client. L'ensemble de ces contenus représente 35 000 bases de données, dont 11 000 pour la presse et 24 000 pour le juridique. LexisNexis, édité par Juris Classeur, fait partie du groupe américain Reed Elsevier. Son service en ligne compte 3,8 millions d'abonnés dans le monde.

La nouveauté du site, depuis quelques mois, est le déploiement d'une plate-forme globale sur huit pays, qui vise à relier et à mettre en ligne les données juridiques (presse, ouvrages) spécifiques à chaque pays. Pour l'instant, seules les informations relatives à la France et à l'Australie sont intégrées sur cette plate-forme. Mais, selon Denis Berthault, directeur de l'information de LexisNexis.fr, le projet devrait arriver à ses fins au cours du second semestre 2005.

Cette plate-forme est dotée d'un nouveau moteur de recherche, qui permet de consulter et de croiser toutes les sources disponibles (commentaires, textes de loi, jurisprudence, doctrine) grâce à plus de quatre millions de liens hypetextes répartis dans tous les documents. "Auparavant, il fallait mener sa recherche par type de source, explique Etienne Clauzel, le responsable de la partie juridique du site. Désormais, le client a une vision globale des documents qui existent sur un sujet donné, puisque le moteur balaye l'ensemble du fonds documentaire. La nouvelle interface permet également de naviguer plus facilement et d'accès plus rapidement à la documentation."

Pour mener ce chantier, gigantesque, il aura fallu quinze mois à l'éditeur afin de récupérer toutes les jurisprudences et les mettre en ligne. Mais le projet suit, dans l'esprit de LexisNexis, un objectif très précis. "L'enjeu est de convertir dans les six mois à venir l'ensemble des clients professionnels au support en ligne, poursuit Etienne Clauzel. Aujourd'hui, la majorité d'entre eux a déjà migré vers l'Internet. Mais il faut être prudent : les professionnels du droit sont très attachés au support papier. Une grande partie de nos abonnés en ligne reçoivent toujours les publications sous format papier. Chaque support à un intérêt différent, c'est pourquoi nous pensons que l'Internet ne remplacera jamais à 100 % le papier. Il est indispensable de faire un mix des deux."

En parallèle, depuis un an, le service LexisNexis Publisher permet aux administrateurs de site, pour la plupart des clients grands comptes, d'intégrer à leur intranet les contenus auxquels ils sont abonnés, et de rendre accessible la base documentaire aux salariés de la société. Un système de lien intégré dans les commentaires de la revue de presse de l'entreprise renvoie alors les lecteurs internes vers le site de LexisNexis. L'extraction des articles de la base est donc évitée, l'accord sur la propriété intellectuelle passé avec les titres de presse diffusés, respecté.

  Le site
LexisNexis.fr

En moins de deux ans, l'activité Internet de Lexis Nexis, partie de zéro, a généré un peu moins de quatre millions d'euros de chiffre d'affaires. La demande est donc bien présente. "Nous prévoyons de faire évoluer le site au rythme de deux mises à jour par an, précise Etienne Clauzel. Un système d'alerte par e-mail sur certains sujets sera ainsi proposé dès septembre prochain, et nous comptons également couvrir encore de nouveaux fonds documentaires, en fonction des demandes de nos clients que nous sondons par des enquêtes marketing."

 
 
Philippine ARNAL, JDN
 
Accueil | Haut de page
 
 

  Nouvelles offres d'emploi   sur Emploi Center
Chaine Parlementaire Public Sénat | Michael Page Interim | 1000MERCIS | Mediabrands | Michael Page International