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Le gouvernement accélère sur le haut-débit
Pas de compétitivité sans haut débit. Partant de ce constat, le gouvernement a fixé pour objectif que 96 % de la population française ait accès au haut débit à fin 2005.   (15/09/2004)
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Décidé à enrayer le phénomène de délocalisation d'entreprises par l'amélioration de la compétitivité de l'industrie, le gouvernement a profité d'un Comité interministériel pour l'aménagement du territoire (CIADT) pour souligner l'importance du développement du haut débit sur le territoire national, et notamment dans les zones d'activité économiques. Le constat à fin juin 2004 est déjà positif : 83 % de la population est susceptible de se connecter en haut-débit et la France compte le plus grand nombre de lignes ADSL d'Europe. Souhaitant que le développement continue sur ces mêmes tendances, le gouverment a profité du CIADT pour fixer de nouveaux objectifs : un accès à Internet de plus de 500 kbit/s pour 96 % de la population française et au moins 70 % des habitants de chaque département à fin 2005. A cette période, 85 % de la population devrait bénéficier d'un accès d'au moins 2 Mbit/s.

Pour participer à cette campagne d'équipement numérique du territoire, la Caisse des Dépôt et Consignations (CDC) s'est engagée à consacrer une enveloppe de 235 millions d'euros à ce projet. Ces fonds seront en priorité dégagés pour soutenir des projets de développement d'accès très haut débit dans des "pôles de compétitivité". Du côté des entreprises, le CIADT prévoit en effet que les zones d'activités, notamment "les pôles de compétitivité", devront bénéficier en 2007 d'offres d'accès à 100 Mbit/s à "un coût acceptable". Des objectifs qui font écho aux annonces de France Télécom hier, lundi 13 septembre, concernant le déploiement de son réseau de fibre optique dans les zones d'activités économiques (lire l'article).

Le gouvernement entend aussi poursuivre l'accompagnement des projets de création d'infrastructure de réseaux menés par les collectivités locales. A ce sujet, le CIADT rappelle que les 100 millions d'euros réservés l'année dernière sur les fonds structurels européens ont permis le lancement d'une cinquantaine de projets de réseaux. Reste un potentiel de 150 projets de création d'infrastructures à financer le moment venu.

L'Association des Régions de France avait d'ailleurs demandé au gouvernement, la veille de ce comité, lundi 13 septembre, d'alimenter ce fonds. Selon elle, l'absence d'aide directe de l'Etat amplifie la fracture numérique. L'ARF évoque en effet trente projets arrivés à maturité nécessitant un besoin de financement d'1 milliard d'euros et trente autres proches d'être finalisés. En guise de réponse, le CIADT demande au ministère des télécommunications "de faire des propositions en vue d'un plan d'action gouvernemental […] en privilégiant les services publics et notamment les écoles ainsi que les PME."

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Enfin, le CIADT a réuni deux appels à projets en un. Le premier, de 5 millions d'euros, visait à identifier des technologies haut débit alternatives pour désenclaver les zones qui ne seront pas couvertes par l'ADSL. L'autre, de 6 millions d'euros, concernait l'étude et l'analyse des usages de l'Internet à haut débit. Le regroupement de ces deux appels à projets s'accompagne de la participation du ministère de la recherche qui porte sa dotation à 13 millions d'euros.
 
 
Frantz GRENIER, JDN
 
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