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| LE NET |
| Internet, matière principale de la rentrée du Cned |
| Le Cned veut se servir d'Internet sur tous les fronts : individualiser les parcours de formation, simplifier ses processus de fonctionnement, et se positionner sur de nouveaux marchés.
(15/09/2004) |
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(modifié le 21/09 à 10h15) Organisation à part, mais présente
depuis 1939 dans le paysage éducatif français, le Cned (Centre
national d'enseignement à distance) présente pour la rentrée
une offre rénovée de formations à distance. Dans les nouvelles
formules proposées, il accorde notamment une place grandissante
aux technologies de l'information, destinées à adapter les services
aux nouvelles attentes des apprenants.
Le nouveau bouquet de services
du Cned met à l'honneur une approche "à la carte" de l'accompagnement
pédagogique - et des tarifs -, en proposant dès la rentrée trois
formules de cours pour les formations scolaires non réglementées.
Dans la formule "renforcée", le tutorat "synchrone" est assuré
par un professeur référent plus d'une fois par semaine, par
téléphone ou Internet, et l'apprenant a accès au forum des élèves.
Dans toutes les formules, le Cned met à disposition
des élèves les cours et les devoirs en téléchargement. La correction électronique va bientôt être disponible pour tous les niveaux
de formation. En test depuis 2
ans, le système Corélec va permettre de simplifier et d'accélérer
le processus de correction, sachant que les quelque 7.000 professeurs
qui travaillent pour le Cned corrigent chaque année plus de
2 millions de copies. Selon le directeur général du Cned, Olivier Dugrip, la correction
électronique permet de ramener "le délai moyen de correction
de 3 semaines à 5 jours". Concrètement, les élèves déposent
et récupèrent le fichier de leur devoir sur la plate-forme de
formation du Cned, le Campus Electronique.
| Tutorat
et corrections en ligne restent très minoritaires |
Certes, ces services ne rencontrent pour l'instant qu'un succès d'estime. Parmi
les formules à la carte, testées depuis 2004, "la formule classique
est retenue en priorité", a déclaré Olivier Dugrip. Par ailleurs,
l'institut du Cned de Rennes, qui gère notamment les formations
de niveau lycée (et non pas celles du collège, comme
indiqué précédemment-Ndlr), a traité
pour l'année scolaire 2003-2004 10.000 corrections électroniques
contre 500.000 copies papier. Outre l'équipement des élèves
et le poids de l'enseignement traditionnel, l'équipement des
tuteurs est un vrai défi pour le Cned.
A côté du scolaire, le Cned souhaite développer l'usage de l'Internet
dans le cadre de son offre parascolaire. Des partenariats avec
les sociétés Maxicours, Paraschool ou des éditeurs comme Milan
vont lui permettre de se positionner sur ce marché. Il multiplie
par ailleurs les accords avec des collectivités territoriales
(Aquitaine, Ile de France, Picardie), afin de mettre en place
des projets de soutien scolaire en ligne dans les lycées et
les collèges.
Le Cned ne compte pas en rester là, comme l'a indiqué Olivier
Dugrip en annonçant aussi la refonte prochaine des sites web
de l'organisme. "Nous voulons être une plate-forme unique d'information
et d'orientation pour la formation à distance", a-t-il souligné.
L'inscription en ligne, qui était jusque là impossible pour
des raisons administratives, ainsi que le paiement en ligne,
sont prévus pour début 2005.
La part du support web est donc vouée à augmenter, dans tous
les domaines de la relation entre le Cned et les apprenants.
Déjà, 45,5 % des élèves ont utilisé Internet comme support de
formation en 2003, contre 34,1 % en 2002. L'accroissement du
nombre de formations proposant un contenu en ligne enrichi par
rapport aux autres supports, et la présence au catalogue de
formations uniquement online, devraient contribuer à ce phénomène.
Cette évolution se fera sans aucun doute au détriment des autres
supports multimédia. Le Minitel ne fait plus aucune résistance
: il n'a été utilisé que par 1,8 % des apprenants en 2003, contre
6,4 % l'année précédente. |
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Dossier 
