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Vodafone maintient son intérêt pour SFR, a indiqué avant-hier, lundi 27 septembre, Arun Sarin, le directeur général de l'opérateur de téléphonie mobile britannique lors d'une présentation aux investisseurs et aux analystes.
Depuis deux ans déjà, Vodafone, qui possède 44 % de SFR, rêve de prendre le contrôle du deuxième opérateur de téléphonie mobile français, détenu à 56 % par Vivendi Universal. Arun Sarin a donc confirmé hier devant ses investisseurs que SFR restait une cible prioritaire. Mais pour le moment, aucune offre de rachat hostile n'est envisagée. D'autant que le PDG de Vivendi Universal, Jean-René Fourtou, a récemment réaffirmé le positionnement du groupe dans les télécoms.
L'opérateur français n'est pas la seule cible de Vodafone. Arun Sarin a invoqué de futurs développements dans des pays où le taux de pénétration de la téléphonie mobile est faible et donc le taux de croissance élevé. Vodafone serait notamment intéressé par l'Europe de l'Est, l'Afrique, ou encore l'Asie. Des acquisitions dans ces régions permettraient de créer de la valeur pour les actionnaires.
Ces derniers reprochent depuis un certain temps à Vodafone d'être peu généreux en termes de redistribution des dividendes, et ce malgré les bénéfices importants dégagés par le groupe. Arun Sarin a donc promis à l'avenir de redistribuer "une part de plus en plus importante du cash flow". Le 16 novembre prochain, lors de la publication des résultats semestriels, un "geste" devrait être fait envers les actionnaires.
Concernant justement cette trésorerie immédiatement disponible, le groupe prévoit d'augmenter celle-ci de 2,5 milliards de livres (3,7 milliards d'euros) par an d'ici mars 2008. Pour y parvenir, Vodafone a mis en place un plan baptisé "Vodafone One" qui inclut des économies tirées de réductions des coûts de 1,4 milliard de livres par an et des revenus aditionnels pour un montant estimé de 1,1 milliard de lives.
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Pour l'exercice clos à fin mars 2005, Vodafone maintient ses prévisions de conserver un flux de trésorerie immédiatement disponible de 7 milliards de livres (10,3 milliards d'euros) et d'enregistrer une croissance du nombre d'abonnés comprise proche de 9 %.
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