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Six firmes techno s'allient pour trouver une réponse au piratage
Sony, Samsung, Philips, HP, News Corp et Mastushita font cause commune pour promouvoir l'interopérabilité des technologies de protection des droits numériques. Deux grands absents : Microsoft et Apple.   (04/10/2004)
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Après les acteurs de l'industrie du disque, c'est au tour des constructeurs de dénoncer les problématiques de gestion des droits numériques (DRM) pour le téléchargement de fichiers musicaux ou vidéo. Six grands groupes technologiques et de divertissements ont annoncé aujourd'hui la naissance d'un consortium baptisé Coral. Objectif de cette nouvelle alliance : développer une structure commune afin de rendre compatibles les fichiers téléchargés et les terminaux de lecture.

Sony, Samsung Electronics, Philips Electronics, Matsushita Electric Industrial, Hewlett-Packard et News Corp, une filiale de la Twentieth Century Fox, ont fondé un groupe de travail avec Inter Trust, société éditrice de solutions de sécurisation et de brevets de DRM, dans le but de résoudre ce qu'ils considèrent comme le problème le plus épineux pour le développement futur du marché de la vente de musique et de vidéo en ligne : l'incompatibilité des technologies de protection des droits numériques. Parmi les grands absents de ce nouveau consortium, il faut citer Microsoft et Apple, tous deux détenteurs de technologies propriétaires.

Pourtant, le manque d'interopérabilité des technologies est un problème que rencontrent fréquemment les utilisateurs d'iPod (Apple), terminal uniquement compatible avec la plate-forme de téléchargement de musique d'Apple, l'iTunes Muic Store. Outre les clients du groupe de Steve Job, ceux de Microsoft et RealNetworks connaissent également ce problème. Pire, les maisons de disque et de production cinématographique montrent aussi des dents. Sur le modèle du CD ou du DVD, les professionnels rêvent d'un standard des fichiers téléchargés qui permettrait de lire tout contenu audio ou vidéo sur n'importe quel terminal.

Dans les neuf mois à venir, le consortium Coral entend élaborer une application permettant de rendre compatibles les différentes technologies de protection des droits d'auteur qui existent aujourd'hui sur le marché. L'une des solutions envisagées est d'intégrer aux terminaux de lecture un logiciel capable de traduire les instructions DRM d'un système à un autre. Pour ce faire, les membres de Coral s'appuient sur la technologie NEMO (pour networked environment for media orchestration) développée par InterTrust.

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L'élaboration d'une telle solution technologique n'en est encore qu'à l'état de projet. Et malgré la renommée des sociétés membres du consortium, les trois principaux acteurs du secteur ont refusé d'adhérer au groupe de travail : Microsoft, Apple et RealNetworks. Une absence de poids qui compromet dès le départ la légitimité et la viabilité du consortium Coral.
 
 
Emilie LEVEQUE, JDN
 
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