FINANCE
Stéphane Roder (Streamezzo) : "Un bon intermédiaire financier fait la différence"
L'éditeur de solutions mobiles a levé 5 millions d'euros en septembre. Son PDG revient sur les différentes étapes de cette première levée de fonds.   (05/10/2004)
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Streamezzo
Streamezzo, une spin-off de France Télécom R&D et du Groupe des Ecoles des Télécommunications (GET) créée en janvier 2004, a levé un premier tour de table 5 millions d'euros début septembre, auprès d'Axa Private Equity, T-Source, FTTI et GET Valorisation. La société, qui propose une solution de navigation pour contenus enrichis sur téléphones mobiles, compte utiliser cette somme pour attaquer se développer sur d'autres marchés européens, transformer ses expérimentations, et démarrer une activité en Asie. Stéphane Roder, CEO de Streamezzo, revient sur le déroulement de cette première levée de fonds.

JDN. Quel a été le processus de votre levée de fonds ? Quels obstacles avez-vous rencontrés ?
Stéphane Roder. Cela s'est très bien passé. Nous avons bouclé le business-plan en deux mois. L'intérêt de l'essaimage, c'est que vous arrivez déjà avec beaucoup de technologie. J'ai donc eu la possibilité de faire une très belle démo. Nous avons démarré le roadshow début décembre 2003. C'est un intermédiaire financier, Hexacapital, qui nous a tout organisé de A à Z : la levée des fonds, l'ordre dans lequel nous avons rencontré les partenaires potentiels. Nous avons rencontré au total une petite quinzaine de fonds. Comme nous sommes dans le bon timing sur la nouvelle génération de mobiles, nous avons eu un très bon écho du marché. Nous avons levé le montant que nous souhaitions, dans la mesure où nous nous cantonnions à la France, qui est un marché réceptif sur le mobile. Les fonds américains ne comprennent pas, eux, tout de suite les projets mobiles. Ce n'est pas leur truc.

Quels étaient selon vous les points forts de votre projet ?
Nous proposions une technologie unique, qui sortait du laboratoire de France Télécom R&D : c'est un gage de qualité reconnu. Nous sommes également arrivés dans le bon cycle d'investissement et avec la lame de fonds du mobile, qui provoque un nouvel engouement pour plusieurs raisons. On est aujourd'hui arrivé au bout du Wap, qui ne répondait pas aux attentes des utilisateurs et présentait trop de contraintes : faiblesse des débits, faiblesse de la capacité des processeurs. Il faut passer à une nouvelle génération. Et dans ce domaine, la 3G met la pression à tout le monde, alors que l'on se retrouve avec des réseaux déployés, mais pas de terminaux. En plus, tous les opérateurs sortent une offre de vidéo : cela prouve qu'il existe un fort besoin d'interactivité.

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Quels conseils donneriez-vous aux sociétés qui cherchent à lever des fonds actuellement ?
Bien s'entourer, d'un bon conseil et d'un bon avocat. Ca fait avancer les choses. Un bon intermédiaire fait également la différence. En général, s'il y a des difficultés, c'est qu'il y a un problème de positionnement au départ.
 
 
Raphaële KARAYAN, JDN
 
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