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| MARKETING |
| Marketing mobile, l'idée fixe de Edison&Bell |
| La jeune agence de marketing mobile, apparentée à Duke, propose aux marques d'inscrire le mobile dans leur stratégie marketing. Mcdonald's et M6 se sont laissés séduire.
(11/10/2004) |
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Le marché de l'interactivité mobile est promis à un avenir florissant. C'est le pari fait par Duke, une web-agency créée en 1999 par Matthieu de Lesseux et Christine Santarelli, et par Thierry Collignon, consultant en marketing mobile. Partant de ce constat, Duke s'est associé
avec Thierry Collignon, consultant en marketing mobile, pour lancer au printemps dernier Edison&Bell, une agence de marketing mobile. La société développe une offre allant de l'envoi par SMS d'informations ou de messages commerciaux, à l'organisation de jeux interactifs, en passant par de l'ingénierie et du conseil auprès des marques.
"Grâce aux évolution technologiques, le téléphone mobile devient un vrai terminal multimédia, capable d'envoyer du texte,
des images et du son, explique Thierry Collignon, co-fondateur et directeur de Edison&Bell. Duke a vu dans ce marché émergent un vrai potentiel de croissance." Le crédo fondateur de Elison&Bell est de concilier les usages et les modèles économiques d'Internet et du mobile, en apparence opposés, et de convaincre les marques de se lancer sur ce terrain neuf qu'est le marketing sur support mobile.
Selon Thierry Collignon, il existe déjà deux grandes catégories d'utilisateurs de l'Internet mobile : les 12-25 ans, de véritables nomades qui apprécient d'être branchés et en contact constant avec leurs marques préférées, et les "mobile mums", des femmes actives avec enfants. L'arrivée prochaine de l'UMTS et des portables 3G devrait accélérer le mouvement. Selon les chiffres publiés par l'Autorité de régulation des télécoms cet été, 7,5 millions de Français utilisent déjà régulièrement le multimédia mobile (Wap, i-mode et MMS).
Edison&Bell s'occupe principalement de la conception de projets de marketing sur mobile. "Les marques ont besoin d'être épaulées et conseillées pour inscrire le mobile dans leur stratégie de marketing, explique Thierry Colligon. Nous leur fournissons une étude technique, juridique et fonctionnelle." La réalisation de la partie Web, front office et base de données, revient à Duke. La partie SMS, de connexion aux terminaux mobiles, est gérée par Netsize, prestataire spécialisé dans les solutions mobiles. Pour toutes ses opérations d'envoi d'offres promotionnelles ou d'information par SMS, Edison&Bell travaille à partir d'une base de données multi-opérateurs. Cette base regroupe des porteurs de mobiles acceptant de recevoir de l'information par SMS. "L'accord préalable des clients à l'envoi des ces offres est une règle fonfamentale", insiste Thierry Collignon.
| "Nous n'espérons pas la rentabilité pour 2004" |
Edison&Bell compte à ce jour trois clients. Le premier à s'être laissé convaincre par la jeune agence est McDonald's, qui a lancé le 26 avril dernier une opération de marketing mobile ciblée sur la région parisienne. Baptisée "McVIP", l'opération consiste à l'envoi de mini-messages promotionnels couplé à du géomarketing. En trois mois d'existence, McVIP compte 10.000 inscrits dans sa base de données. Après une campagne test cet été autour des Jeux Olympiques, Kodak s'est lancé à son tour dans sur le terrain du marketing mobile en partenariat avec Edison&Bell. Enfin, l'agence réalise la campagne du film "Brice de Nice" de M6, une promotion exclusivement virale via Internet et le mobile.
Sans donner de chiffres précis, Thierry Collignon confie que Edison&Bell n'espère pas la rentabilité pour 2004. "Nous venons de nous lancer, justifie-t-il. Néanmoins, les premiers résultats de nos opérations sont bien meilleurs que prévus. Si nous n'atteignons pas la rentabilité, poursuit-il, nous en sommes proches." Edison&Bell a ouvert ses portes en avril dernier à partir d'un capital de 100.000 euros, réparti entre ses trois fondateurs. L'agence emploie aujourd'hui huit personnes. "Nous devons encore attendre les résultats définitifs de nos campagnes pour nous déployer, explique le directeur de Edison&Bell. Mais il est probable qu'à partir de janvier 2005 nous allons démarcher de nouvelles marques."
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