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| ENTREPRISES |
| Gérard Baubau (Meito) : "Les NTIC représentent ici 23.000 emplois" |
| La Meito (Mission pour l'électronique, l'informatique, et les télécommunications de l'Ouest) est chargée de promouvoir le secteur high-tech. Gérard Baubau est le responsable TIC au sein de cette structure.
(08/11/2004) |
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JDN.
Où en sont les NTIC dans le département de l'Ille-et-Vilaine
?
 Gérard Baubau. Après avoir attrapé
la vague de l'Internet dès le départ, puis subi
le contre-coup en 2001, le département est de nouveau
très dynamique. Il compte plus de 300 entreprises en
électronique, informatique, télécoms et
Internet, ce qui représente environ 23.000 salariés. Au total, 60 % des entreprises high-tech bretonnes sont implantées en Ille-et-Vilaine. Des sociétés
comme Iwedia, Teamcast ou Nextamp profitent du développement
de la video numérique. Et nous avons un gros pôle
télécoms avec des entreprises telles que Avilinks,
qui édite des logiciels de systèmes multimédias,
Astellia, dans la téléphonie
mobile de troisième génération, ou Lea, constructeur
de solutions filaires haut débit qui vient de s'implanter
en Chine. Pour le Web, on peut citer des sociétés
comme Alkante
ou Wokup.
Beaucoup étaient locales à l'origine et ont profité
de la proximité de départements de grands groupes,
notamment en R&D, pour se développer. Au final, il existe
un tissu homogène de PME très dynamiques.
Les
collectivités locales appuient-elles cet essor ?
En
terme d'équipement, l'Ille-et-Vilaine bénéficie
principalement du projet Megalis, impulsé par les régions
Bretagne et Pays-de-la-Loire et qui vise à équiper
les collectivités locales d'accès à haut
débit. La région rennaise est bien sûr la
mieux équipée, mais le projet a également
permis de développer le réseau en zone rurale.
Des initiatives naissent également pour développer
la technologie Wi-Fi dans ces zones moins desservies. Le
Conseil général d'Ille-et-Vilaine et France Télécom
se sont également engagés dans le plan "haut débit pour
tous",. qui doit rendre la technologie ADSL accessible
à 90 % du département avant la fin de l'année.
Après le choc de 2001, où le département
a subi des délocalisations et la fermeture de sites de
grands groupes, les politiques ont pris conscience qu'il fallait
réagir et ont soutenu les projets sur les nouvelles activités.
Quels sont les atouts dont bénéficie
l'Ille-et-Vilaine pour accueillir les entreprises NTIC ?
Il y a ici tout ce qu'il
faut : un haut niveau de qualifications, une matière
grise dynamique, des organismes de formation, des sous-traitants,
un esprit d'entreprise important. Et tout cela fonctionne en
réseau. De plus, les gens se plaisent ici. Après
les fermetures de sites, les cadres des grands groupes sont
restés et se sont investis dans des projets. Quand le
site de semi-conducteurs de Philips a fermé, par exemple,
beaucoup de ses employés ont rebondi dans la région.
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