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| TELECOMS–FAI |
| T-Online atteint les 3 millions d'abonnés ADSL en Europe |
| La filiale de Deutsche Telekom, qui s'apprête à être retirée de la cotation, a dégagé un bénéfice net de 86,6 millions d'euros au troisième trimestre.
(09/11/2004) |
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L'Allemand T-Online a publié des résultats
supérieurs aux prévisions pour le troisième
trimestre 2004, quelques semaines après les annonces
de son rachat complet par sa maison-mère Deutsche Telekom
et de son retrait en Bourse (lire l'article
du 12/10/2004). La filiale Internet dégage un bénéfice
net de 86,6 millions d'euros contre une perte de 31 millions
d'euros à la même époque l'an passé.
Les analystes misaient plutôt sur un bénéfice
de 74,9 millions d'euros. Sur les neuf premiers mois de l'année,
le bénéfice net ressort à 254,2 millions
d'euros contre une perte de 102,3 millions d'euros sur la
même période l'année dernière.
Seul le chiffre d'affaires est en léger retrait par
rapport aux prévisions, en hausse de 7 % à 485,2
millions d'euros sur le troisième trimestre, alors
que les analystes tablaient sur 501 millions.
Du côté de ses activités, T-Online a vu le nombre de ses clients ADSL
augmenter de 11 % au troisième trimestre pour atteindre
près de 3 millions sur toute l'Europe, dont une grande
majorité en Allemagne. Depuis le début de l'année,
la compagnie a enregistré l'inscription de 753.000 nouveaux abonnés ADSL. Enfin, l'excédent brut d'exploitation
(Ebitda) a bondi de 66 % sur un an à 134,5 millions
d'euros.
La filiale Internet de Deutsche Telekom, qui possède
Club-Internet en France, affiche de bons résultats
avant que ne débute l'opération de rachat des
26 % du capital mis en Bourse par la maison-mère, prévue
pour janvier 2005, alors que la fusion sera effective en juin.
Par celle-ci, l'entreprise télécom suit la même
stratégie que ses concurrents européens France
Telecom et Telefonica, qui ont repris leurs filiales Internet
Wanadoo et Terra.
Le prix de rachat des actions avait été
fixé à 8,99 euros et concerne 319 millions d'actions,
ce qui devrait coûter près de 3 milliards d'euros
à l'opérateur allemand. "La fusion de T-Online
est rendue indispensable par la nouvelle stratégie de développement
du haut débit et de la téléphonie fixe de Deutsche Telekom
en Allemagne, avait justifié dans un communiqué le président
du directoire, Kaj-Uwe Ricke. L'internet perd son statut
de segment d'activité distinct et indépendant."
Historiquement, T-Online est l'une des principales sources
de bénéfice de Deutsche Telekom, mais elle se
retrouvait parfois en situation de concurrence avec l'opérateur
de téléphonie fixe du groupe allemand T-Com, notamment
sur son service de téléchargement de musique
en ligne ou sur son offre Wi-Fi.
Il reste néanmoins une question en suspens :
le sort des filiales Internet de Deutsche Telekom à
l'étranger. Le groupe allemand possède des activités
en Espagne et en France. Lors de l'annonce du rachat des 26 % restants de
T-Online, la direction n'avait pas démenti les rumeurs
d'une cession de Club Internet (lire l'article
du 12/08/2004).
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