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Mirago sur les traces d'Espotting, Overture et Google
Sur le marché des liens promotionnels, Mirago tente de s'affirmer comme l'outsider. La société traite 3 millions de requêtes par mois en France.   (09/12/2004)

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Le britannique Mirago sort de l'ombre pour venir concurrencer Espotting, Google et Overture sur le marché européen des liens promotionnels. Lancée en 2000, la régie publicitaire est restée pendant trois ans à l'état de projet avant de s'attaquer au marché britannique. Puis à l'Allemagne en mars 2003, et à la France en septembre dernier, avec l'ouverture d'un bureau à Paris.

Si Mirago possède encore aujourd'hui une faible part de marché, la société a de grandes ambitions, supportées par des résultats annoncés en forte croissance. "Nous avons réalisé un chiffre d'affaires de 8 millions d'euros l'année dernière, affirme Michael James, European Business Manager chez Mirago. Notre taux de croissance mensuel atteint désormais 25 %."

Intercontinental, Sofinco, Cetelem, EasyVoyages et Meetic comptent parmi les acteurs ayant déjà annoncé sur le réseau de liens sponsorisés. Et ce, malgré sa taille relativement modeste puisque la régie britannique diffuse ses liens publicitaires sur quelque 500 sites partenaires en Europe. Mirago, qui n'a pas audité l'audience cumulée de ses partenaires, a notamment signé des accords avec les français Copernic, IxQuick et E-annuaire.net.

"500 millions de requêtes par jour en Europe"

Mais la société ne compte pas que sur ses partenaires. A l'instar de Google et d'Overture, la filiale de Yahoo, la régie britannique s'appuie également sur son propre moteur de recherche grand public pour diffuser ses liens publicitaires. Elle fournit de surcroît sa technologie à certains de ses partenaires, comme le méta-moteur WebCrawler.de. Là encore, Mirago n'a pas souhaité révélé le trafic généré par son outil de recherche. "Nous traitons près de 500 millions de requêtes par jour dans toute l'Europe, dont 9 millions au Royaume-Uni, 4 millions en Allemagne et 3 millions en France", détaille simplement Michael James.

Pour stimuler son audience, Mirago a également signé des accords avec d'autres acteurs du marché, tels Lycos. Termes de ces accords : chaque partie invite ses visiteurs à essayer leur requête, infructueuse ou non, sur le site de son partenaire.

Autre activité de la société britannique : une offre de référencement payant, facturée au clic. En accord avec l'américain Position Technologies (lire l'article du 06/10/04), Mirago permet ainsi aux sites qu'il référence d'indexer des pages dynamiques. Yahoo et Wanadoo possèdent également une offre de ce type, Google refusant d'y consentir.

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Au final, malgré sa jeunesse, Mirago est déjà pris en compte par les prestataires proposant des solutions pour automatiser et optimiser les campagnes de liens promotionnels (lire l'article du 02/12/2004). Une adoption rapide, peut-être en raison de l'avantage que peut constituer la fraicheur de ce réseau, l'annonceur ayant plus de chances d'obtenir un bon positionnement à moindre coût. Mais pour accroître la couverture de ses campagnes, la meilleure méthode reste de communiquer sur plusieurs réseaux.

 
 
Frédéric QUIN, JDN
 
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