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Houra tire un premier bilan positif de la livraison à 1 euro
Lancée en guise de test en janvier 2005, la livraison à 1 euro a permis au cybermarché d'augmenter la fréquence des achats et le panier moyen.   (04/04/2005)

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 Houra
 Loïc Le Moaligou
Dossier Cybermarchés
La baisse des frais de livraison peut-elle contribuer à soutenir la croissance des cybermarchés ? Houra.fr semble en faire le pari. Après avoir lancé en septembre 2005 une offre de livraison à cinq euros pour les clients commandant toutes les trois semaines entre 150 et 200 euros, le cybermarché a décidé, à l'occasion de ses cinq ans, de prolonger non seulement cette offre en abaissant le montant du panier à 150 euros, mais de la compléter avec une proposition encore plus attractive.

Pour toute commande de 225 euros passée toutes les trois semaines entre le 10 janvier et le 31 mars en Ile de France, Houra.fr s'engageait à ne facturer la livraison qu'un euro. Par ailleurs, afin de renforcer l'impact de ces deux opérations, notamment auprès des nouveaux clients, et pour être cohérent avec la campagne de publicité radio menée au même moment sur NRJ, Fun Radio, Nostalgie, Cherie FM, RTL2 et MFM, le cybermarché a également suspendu pendant environ un mois la condition de fréquence (les trois semaines) nécessaire pour bénéficier de ces offres.

"Cette opération poursuivait plusieurs objectifs, précise Loïc Le Moaligou, directeur commercial et marketing de Houra.fr. Le premier d'entre eux était de récompenser nos très bons clients. C'est-à-dire ceux ayant déjà un panier moyen de 225 euros et une fréquence d'achat de trois semaines. Au delà, nous voulions également augmenter le panier moyen et la fréquence d'achat de deux cibles particulières. Ceux qui commandent déjà tous les 21 jours pour un montant qui oscille entre 180 et 220 euros, et ceux qui ont déjà un panier moyen de 225 euros mais dont la fréquence de commande oscille entre 22 et 35 jours." Enfin, il s'agissait également de recruter de nouveaux clients grâce à des promotions et à un jeu concours, l'ensemble devant permettre d'accroître de 20 % le chiffre d'affaires de Houra.fr sur le premier trimestre 2005 par rapport à la même période en 2004.

Sur ce point particulier, l'opération semble avoir atteint ses objectifs. Le chiffre d'affaires du cybermarché au premier trimestre 2005 a augmenté, selon la direction du site, de 26 % par rapport à 2004. Un chiffre qui n'est toutefois pas uniquement imputable à la baisse des frais de livraison, puisque parallèlement Houra a conduit pendant tout le mois de janvier son opération anniversaire, et a lancé une nouvelle version de son site en février dernier (lire l'article du JDN du 10/03/05).

La part des clients très fidèles est passée de 5 à 10 %
Côté fidélisation, les résultats semblent également au rendez-vous. "La part des clients commandant toutes les trois semaines avec un panier moyen de 225 euros est passée sous l'effet de notre offre de 5 % à 10 %, indique Loïc Le Moaligou. Dans le même temps, notre offre à 5 euros fonctionne également très bien et nous estimons que cette opération est très intéressante en termes de retour sur investissement." Résultat, le cybermarché a décidé de prolonger l'expérience jusqu'au 31 décembre 2005. Parallèlement, il a également décidé de l'étendre à la province à partir du 30 mars, en commençant par un périmètre restreint, exempt de concurrence : la région Haute Garonne. Pour toute commande de 180 euros passée tous les 30 jours, les internautes habitant cette région peuvent désormais bénéficier des frais de livraison à 5 euros.

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 Loïc Le Moaligou
Dossier Cybermarchés
Des chiffres, en revanche, un peu moins satisfaisants côté acquisition. En février, le cybermarché indiquait avoir recruté 4.000 nouveaux clients à l'issue de la campagne radio menée en janvier, pour un budget de 100.000 euros. Cela dit, les bénéfices d'une telle opération ne se feront sentir qu'à moyen terme. Le cybermarché, qui admet que ces opérations centrées sur les frais de livraison bouleversent quelque peu son compte d'exploitation, espère toutefois atteindre la rentabilité à la fin de l'année 2005.
 
 
Anne-Laure BERANGER, JDN Sommaire e-Commerce
 
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