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Can Spam Act : un impact positif sur la confiance
Selon une enquête du Pew Internet & American Life Project, la crainte du spam est en recul chez les internautes américains. Mais le volume de spam se maintient, et celui du phishing est préoccupant.   (09/05/2005)

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Un an après l'entrée en vigueur du Can-Spam Act, loi visant à combattre le spam aux Etats-Unis, 1.421 internautes américains ont été interrogés par téléphone entre janvier et février 2005, à propos des messages non sollicités qu'ils recevaient dans leur boîte mail. Cette enquête de Pew Internet & American Life Project révèle que les internautes, de manière générale, ressentent moins les effets nocifs du spam à travers leur utilisation de l'e-mail. Toutefois, même si l'impact du spam décline, plus de la moitié des internautes interrogés continuent de considérer le spam comme un problème majeur.

Selon le Pew Internet & American Life Project, 28 % des utilisateurs de messagerie personnelle interrogés déclarent recevoir davantage de spam que l'an dernier, 22 % d'entre eux affirment en recevoir moins et 47 % n'ont noté aucun changement. Le bilan chiffré est donc plutôt négatif.

Pourtant, la confiance des utilisateurs de messagerie s'est améliorée par rapport à l'an dernier. En effet, 53 % des répondants - certes, encore la majorité - déclarent que le spam les a rendus moins confiants envers l'e-mailing, contre 62 % l'an passé. Quant aux effets nocifs du spam sur l'attitude générale des utilisateurs de messagerie à l'égard de l'e-mailing, 22 % des internautes interrogés indiquent que le spam les a amenés à réduire leur utilisation de l'e-mail, contre 29 % en 2004.

Véritable danger pour les internautes, le volume de phishing a également pu être mesuré. Selon le Pew Internet & American Life Project, 35 % des internautes interrogés affirment avoir reçu au moins un mail de phishing, les invitant à se rendre sur un faux site pour y mettre à jour des informations financières les concernant. Par ailleurs, 2 % de ces internautes se sont laissés prendre en fournissant des informations personnelles pouvant leur nuire. Autre danger, mais cette fois-ci en recul, les messages non sollicités de type pornographique ont pollué la boîte mail de 63 % des américains interrogés, contre 71 % l'an passé.

Après une première annnée de fonctionnement, cette enquête dresse donc un bilan mitigé du Can-Spam Act outre-Atlantique, même si le spam n'a pas "tué" l'e-mailing comme le redoutaient certains professionnels du marketing direct. En effet, la confiance des utilisateurs de messagerie a été sauvegardée. Il semble ainsi que le premier impact de la loi soit psychologique.

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Par ailleurs, une étude précédente réalisée par l'Association américaine du marketing direct (DMA) en collaboration avec Opinion Research, rendait compte d'une diminution du spamming. Selon la DMA, la part de spams sur l'ensemble des mails reçus était de 53,1 % en février 2005, contre 60,4 % en février 2004. Concrètement, selon cette étude, l'an passé, un internaute acheteur recevait en moyenne 137 spams par semaine contre 78 aujourd'hui.
 
 
Rédaction JDN Sommaire Le Net
 
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