Alors que la télévision et la production cinématographique connaissent une démultiplication des canaux de diffusion possibles (TV ADSL, VoD, TNT...), revient à la surface le dossier, protéiforme, de la chronologie des médias. L'équation à résoudre apparaît simple sur le papier : à quel moment intégrer les nouveaux modes de diffusion dans la chaîne traditionnelle "diffusion en salles, location de DVD, vente de DVD, diffusion télévisée". Problème : la résolution de cette équation exacerbe les tensions entre des acteurs dont les intérêts divergent. L'ARP (société civile des auteurs réalisateurs producteurs) ne veut ainsi pas entendre d'une offre de VoD à moins de douze mois après la sortie en salles d'un film. Une façon de protéger le marché du DVD et les accords passés avec les chaînes de télévision payantes. On s'en doute, cette position ne satisfait guère les FAI et les sites spécialisés dans la VoD. Une chose pourrait à terme accélérer un accord entre les différentes partie, sous l'égide du ministère de la Culture : la montée en puissance du téléchargement vidéo illégal.
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