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Sommaire Le Net |
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AlertInfo, premier agrégateur RSS des médias français |
Le Groupement des Editeurs de Services en Ligne a lancé fin mai un lecteur RSS comportant à l'installation 274 fils d'information, fournis par seize médias. Une façon d'encadrer le déferlement des RSS.
(07/06/2005) |
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Le Groupement des Editeurs de Services en Ligne (Geste) a lancé
fin mai le premier agrégateur RSS
proposant dès son installation des fils d'informations médias.
Il s'agit d'une première mondiale visant à mettre en avant le
contenu des éditeurs tout en contrecarrant les initiatives illégales
des agrégateurs ne détenant pas les droits sur les articles
qu'ils proposent. Baptisé AlertInfo, ce service comporte 274
fils d'information fournis par seize éditeurs français. Fin
mai, le Geste recensait déjà 10.000 téléchargements.
Le lecteur AlertInfo a été développé par l'équipe technique
du quotidien Les Echos, membre du Geste, à partir de
l'application open source Feedreader. Pour le télécharger, les
internautes doivent se rendre sur le site de l'un de ses seize
éditeurs présents au démarrage, ces derniers s'étant engagés
à mettre en avant le service. Pour recevoir les flux RSS de
France2.fr, France3.fr, Lemonde.fr, Lesechos.fr, Latribune.fr,
Lefigaro.fr, Lentreprise.com, Lexpress.fr, Lexpansion.com, Liberation.fr,
Rtl.fr, Nouvelobs.com, Lequipe.fr, 01net.fr, Zdnet.fr et Businessmobile.fr,
l'internaute reste néanmoins libre d'utiliser un autre lecteur.
Le titre
et le chapeau de tout nouvel article mis en ligne par l'un de
ces sites entrent immédiatement dans les flux RSS agrégés par
le lecteur. Il est possible de trier les flux par éditeur ou
par catégorie et une alerte apparaît en dehors du navigateur
pour signaler les mises à jour.
Pour l'internaute, l'intérêt est double. C'est d'abord celui
de tous les agrégateurs RSS : recevoir de manière groupée
et instantanée les mises à jour de ses sites de prédilection.
Ensuite, l'outil va plus loin que les newsletters, en permettant
d'affiner ses sélections. En effet, les éditeurs mettent à la
disposition d'AlertInfo plus de fils différents, par centre
d'intérêt, que de newsletters.
"Tout
le monde y a vu son intérêt" |
Pour les éditeurs, c'est une façon de se mettre en avant en
maîtrisant l'ensemble des maillons de la chaîne info. "Tout
le monde y a vu son intérêt, explique Philippe Jannet, président
du Geste et directeur des éditions électroniques des Echos.
Tous les éditeurs qui avaient déjà mis en place des flux RSS
ont pris part au projet, certains en ont profité pour en rajouter,
et d'autres ont saisi l'occasion pour en créer." Ainsi, sur
la cinquantaine de membres du Geste qui sont propriétaires de
leurs flux (sur un total de 103 membres), seuls une trentaine
ne proposent pas de flux RSS.
Alors que les débats sur le modèle payant agitent la presse
en ligne française et mondiale, les éditeurs ont donc choisi
de prendre le taureau par les cornes, en proposant leur propre
interprétation de la nouvelle technologie en vogue. Echaudés
par les conflits avec Google News (lire l'article
du JDN du 22/10/03), ils offrent avec AlertInfo un outil
"multi-sources" de leur cru, proposant une alternative légale
aux sites comme Newsisfree.com, cité par Philippe Jannet, qui
parasitent les droits d'auteur.
Il faut donc y voir à la fois une attaque et une parade pour
lutter contre une concurrence jugée déloyale, plutôt que le
nouvel avatar d'un arsenal commercial. En effet, les récents
développements de l'offre publicitaire permettant d'insérer
des liens sponsorisés dans les flux RSS ne séduisent pas Philippe
Jannet. "Chacun fera ce qu'il veut, mais j'estime que ce n'est
pas une bonne idée. Mieux vaut placer de la publicité sur les
pages cibles", conclut-il. |
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