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e-Mailing : des taux records de distribution début 2005
Neuf e-mails commerciaux sur dix arrivent à destination. Et malgré une baisse des taux d'ouverture, les internautes continuent de cliquer dans les messages.   (20/06/2005)

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Le niveau de fiabilité des campagnes d'e-mailing s'améliore en France. La deuxième édition du baromètre Emailing Solution, réalisée au cours du premier trimestre 2005, fait état d'une forte baisse du taux de NPAI (pour N'habite Pas à l'Adresse Indiquée). Le taux d'erreur passe d'une moyenne de 14 % au dernier trimestre 2004 à 10 % au premier trimestre 2005, témoignant d'efforts soutenus de la part des annonceurs quant à la qualité de leur ciblage.

Dans ce mouvement général, le secteur du voyage décroche le taux le plus faible de retour de mails non distribués, en passant d'un trimestre sur l'autre de 11 % à 6 %. Le secteur du luxe, qui enregistrait le plus fort taux de NPAI fin 2004, voit son pourcentage baisser de 20 à 9 points, l'amenant en-dessous de la moyenne globale. A contrario, le secteur de la presse et des médias fait figure de mauvais élève avec un taux de NPAI qui augmente de 12,5 % à 19 %.

Les performances d'e-mailing en France secteur par secteur
(premier trimestre 2005)
Taux de NPAI*
Taux d'ouverture
Taux de clic global
Taux de clic sur les mails ouverts
B to C
Banques/Assurances
9 %
52 %
11 %
20 %
Distributions spécialisées
11 %
43 %
12 %
27 %
Luxe
9 %
32 %
15 %
47 %
Média/Presse
19 %
41 %
10 %
24 %
Services
10 %
33 %
7 %
20 %
VAD
9 %
37 %
9 %
25 %
Voyages
6 %
31 %
7 %
23 %
B to B
Industries
-
-
-
-
Services
7 %
33 %
7%
21 %
Moyenne globale
10 %
38 %
10 %
26 %
Source : Emailing Solution, 2005. *NPAI : N'habite pas à l'adresse indiquée.
NB : Sont soulignés en gras les chiffres les plus performants dans chaque catégorie.

La LCEN n'est pas étrangère à cette nettte amélioration des taux de distribution. Malgré la perte d'une partie des adresses collectées hors du cadre de l'opt'in (mesure imposée en BtoC par la loi sur la Confiance dans l'Economie Numérique), force est de constater que ce nouveau cadre juridique a donné lieu à une forme d'assainissement des bases de données d'adresses électroniques.

En matière d'ouverture des e-mailings, le secteur de la banque passe en tête du classement avec 52 % des e-mails ouverts, alors que fin 2004 il n'en comptait que 43 %. Cependant, en termes de réceptivité et de réactivité de la part des destinataires des e-mailings, ce même secteur, tout comme celui des services, affiche le taux le plus faible, avec seulement 20 % de clics une fois que l'internaute a ouvert l'e-mail.

Même amélioration dans le BtoB

Le secteur du luxe confirme, de son côté, l'attractivité dont il témoignait déjà au dernier trimestre 2004 : le taux global de clic sur l'ensemble des mails envoyés a encore augmenté (15 %), enregistrant 5 points de plus que la moyenne. Autre motif de satisfaction pour les annonceurs du luxe : un internaute sur deux (47 %) ayant ouvert un e-mail a cliqué sur le message. Tous secteurs confondus, la moyenne n'est que de un internaute sur quatre.

Le suivi du secteur des industries en BtoB n'a pas été reconduit sur le premier trimestre 2005, Emailing Solution estimant que les résultats obtenus risquaient de ne pas être significatifs. Cependant, le secteur des services permet de témoigner qu'il n'existe pas de différence majeure en France entre les taux recueillis dans le cadre d'e-mailing à destination du grand public ou d'une cible interentreprises. Les services ont notamment vu remonter le taux de clic de 13 % à 21 %, dès lors que l'e-mail a été ouvert.

Performances de l'e-mailing dans le monde
(premier trimestre 2005)
  .
Etats-Unis
EMEA
France
Allemagne
Royaume-Uni
Taux d'envoi aboutis
T1 2005
91,7 %
91 %
--
94 %
88,6 %
Evolution par rapport T1 2004
+ 3,3 %
+ 2,8 %
--
+ 3,4 %
+ 3%
Taux d'ouverture
T1 2005
30,2 %
36,8 %
45,4 %
35,6 %
32,9 %
Evolution par rapport T1 2004
- 7,9 %
- 14,2 %
- 20,9 %
--
--
Taux de clic
T1 2005
7,9 %
10 %
12,8 %
8,0 %
8,9 %
Evolution par rapport T1 2004
- 6 %
- 4,8 %
- 4,5 %
- 4,8 %
+ 41,3 %
Source : DoubleClick, 2005

Ces résultats enregistrés en France correspondent à l'évolution globale du marché de l'e-mailing pour la zone EMEA, analysée cette fois par DoubleClick dans son rapport sur l'e-mail. Bien qu'il soit relativement difficile de comparer les chiffres obtenus, Doubleclick constate également, au premier trimestre 2005, un taux record de distribution de l'ordre de 91 %, ce qui représente une croissance de 2,8 % par rapport au premier trimestre de l'année 2004. Aux Etats-Unis aussi, le taux de distribution augmente de 3,3 %, atteignant les 91,7 %. Cette croissance témoigne que des deux côtés de l'Atlantique, les annonceurs accordent une importance particulière à la collecte, à la gestion et à la mise à jour de leurs bases d'abonnés et d'adresses e-mails.

Une forte baisse des taux d'ouverture

Cependant, depuis le début de l'année 2004, une baisse générale des taux d'ouverture sur l'ensemble des zones est constatée par DoubleClick. Aux Etats-Unis, le taux d'ouverture serait passé de 38,1 % au premier trimestre 2004 à 30,2 % au premier trimestre 2005, soit 7,9 % de mails en moins qui n'ont pas été ouverts. Sur la zone EMEA, bien que le taux d'ouverture demeure plus haut qu'aux Etats-Unis, la chute est encore plus forte, de l'ordre de 14,2 % sur un an, ramenant la taux d'ouuverture à 36,8 % au premier trimestre 2005.

Toutefois, le mode de calcul des taux d'ouverture de DoubleClick s'effectue par le biais d'un pisteur d'images dans les e-mails au format HTML. Or le blocage des images par défaut, qui tend à se généraliser dans les outils de messagerie tels que AOL, Outlook 2003, Gmail, peut fausser légèrement les calculs.

En revanche, le taux de clic présente des disparités importantes d'un pays à l'autre, avec notamment le Royaume-Uni qui enregistre un bond de 41 % par rapport au premier trimestre 2004, passant de 6,3 % à 8,9 %. Pour sa part, l'Allemagne accuse une chute de 4,8 %, réduisant son taux de clic de 8,4 à 8 %. Néanmoins, sur l'ensemble des zones, c'est la France qui conserve le plus fort taux de clic, estimé à 12, 8 % malgré une baisse de 4,5 % par rapport à l'an dernier.

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DoubleClick ne semble pas s'alarmer de cette baisse de l'activité des internautes face à la réception des e-mails commerciaux. Au contraire, la société salue le fait que les taux de clic restent relativement stables en dépit d'une chute du taux d'ouverture.

 
 
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