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Free rachète Altitude Telecom et se positionne sur le Wimax
En rachetant le seul détenteur d'une licence nationale Wimax, le groupe Iliad-Free échappe aux enchères et s'ouvre de larges opportunités.   (06/09/2005)

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Dossier Haut débit, les alternatives à l'ADSL
La groupe Iliad a confirmé hier, lundi 5 septembre 2005, la signature d'un accord de rachat avec l'opérateur Altitude Telecom. Le montant de l'opération n'a toutefois pas été dévoilé, mais il pourrait être de plusieurs dizaines de millions d'euros. Principal attrait de la société normande : elle était la seule à disposer d'une licence Wimax nationale (fréquence 3,5 Ghz). La maison mère de Free récupère ainsi un accès privilégié au marché du Wimax, une technologie alternative à l'ADSL qui permet de développer le haut débit et, en outre, d'appliquer celui-ci à la mobilité. Le Wimax permet en effet de connecter des points d'accès Wi-Fi à un réseau de fibre optique.

Cette opération intervient alors que l'Arcep doit prochainement distribuer d'autres licences Wimax, région par région, selon un principe d'enchères. Iliad, qui aurait pu participer à ces enchères, a donc préféré s'assurer une licence au niveau national, quitte à payer le prix fort. "Iliad a souvent privilégié la croissance organique, affirme Olivier Rosenfeld, directeur financier du groupe. Cette fois, nous avons jugé qu'il était préférable pour nous d'acquérir la seule société disposant d'une licence Wimax nationale. Peut-être par aversion pour le risque."

Lors de l'attribution des nouvelles licences Wimax, Iliad se serait en effet retrouvé en concurrence avec la plupart des opérateurs télécoms, eux aussi fortement intéressés par cette technologie. Au delà, la société courrait également le risque de n'obtenir des licences que dans quelques régions et de se retrouver à la tête d'un patchwork difficile à gérer. Au contraire, grâce à cette licence, Free pourra déployer un réseau Wimax national et se positionner sur ses multiples applications possibles (parts de marchés du haut débit sur les zones où l'ADSL n'est pas présent, Wi-Fi, téléphonie mobile, etc.)

"Cette technologie a un potentiel intéressant, sans doute dans un délai de trois à cinq ans", confie Olivier Rosenfeld. Conforme à la stratégie de long terme du groupe, l'accord ne concerne toutefois que les activités grand public d'Altitude Telecom. La partie professionnelle, services aux entreprises et réseaux pour les collectivités, sera rachetée par Altitude Développement, une société détenue majoritairement par Jean-Paul Rivière, actuel PDG d'Altitude.

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L'opération semble donc annoncer un projet de grande envergure, même si Free se refuse à tout commentaire à ce sujet. En effet, le procédé est suffisamment rare dans le groupe pour être signalé. Jusqu'à présent, Iliad n'avait racheté que deux autres sociétés mineures, Onetel et Kertel, pour ses activités de services téléphoniques. Cette fois, le groupe s'offre un acteur d'envergure, sur un secteur stratégique pour lui, et qui a réalisé 35 millions d'euros de chiffre d'affaires l'an dernier et dégagé un résultat net positif de 1,5 million d'euros.
 
 
Nicolas RAULINE, JDN Sommaire Mobile
 
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