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Black'Up, un développement indissociable de son site Web
La marque de cosmétique a fait grandir son site en même temps qu'elle se développait. Notoriété internationale, vente en ligne, Internet a largement contribué à la croissance de la société.   (19/10/2005)

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Blackup.com
Si beaucoup de marques de cosmétique font actuellement leurs premiers pas sur Internet, Black'Up y est présente depuis déjà six ans. La marque a vu dans le Net un moyen de dépasser son aire d'influence, au-delà de la région parisienne. Créée en 1999 par Fabrice Mahabo, un maquilleur professionnel ivoirien, Black'Up s'est fait connaître en se spécialisant sur les peaux de couleurs et métissées. Aujourd'hui, elle réalise des produits pour tous types de peaux, vend partout dans le monde et emploie en tout 25 salariés.

Un développement auquel Internet n'est pas complètement étranger. Le premier site Web a été lancé alors qu'elle n'avait qu'un seul magasin, à Paris. La deuxième version, en 2002, qui intégrait une boutique en ligne, était destinée à faire connaître la marque au-delà de la région parisienne. Enfin, la troisième version, lancée au début du mois d'octobre 2005 et réalisée par Akoa, a été élaborée afin de "coller davantage à l'identité visuelle de la marque et de rendre le site plus complet", explique Carole Fleurival, responsable communication en charge du site Blackup.com. À chaque étape du développement de la marque, donc, son site Web.

La volonté de Black'Up, à travers son site, est également de fidéliser sa clientèle. La nouvelle verison adopte un ton magazine et distille aux lectrices des conseils beauté. Une newsletter mensuelle sera prochainement mise en place : elle alertera les clientes sur le lancement de nouveaux produits, relaiera les animations en magasin, et proposera également des jeux-concours, un dispositif déjà testé lors de partenariats avec d'autres sites. Ainsi, le développement de la marque sur le Web ne s'est pas fait aux dépens de la fréquentation des magasins et Black'Up mise à fond sur la complémentarité de ses différents canaux de vente. "Les clientes qui se rendent en boutique continuent de visiter le site, qui leur permet de prolonger leur relation avec nous", affirme Carole Fleurival.

La vente en ligne reste, elle, à un niveau limité, mais commence à progresser. L'objectif est d'ailleurs d'inciter les clientes françaises à utiliser davantage ce canal, elles qui préférent encore pour l'instant demander le catalogue papier via le formulaire. L'essentiel du chiffre d'affaires en ligne est donc réalisé à l'étranger. Chaque mois, Blackup enregistre une cinquantaine de commandes, avec un panier-moyen relativement élevé, puisqu'il atteint quasiment les 100 euros.

Pour prolonger le développement de la boutique, la marque souhaite donc d'abord dynamiser l'audience du site, qui fédère un peu moins de 1.000 visiteurs par mois. La publicité online, testée il y a deux ans sur Aufeminin.com lors des débuts de la vente en ligne, a été mise de côté. "Elle avait généré énormément de visites mais peu de retombées commerciales", répond Carole Fleurival. Black'Up privilégie plutôt les partenariats avec des sites en affinité avec sa cible, comme les sites d'information féminins.

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À l'avenir, la société souhaite aussi étendre la présentation Web de sa gamme, qui compte pour l'instant quelque 180 références. Dans les prochaines semaines, elle devrait ainsi lancer une gamme de soins pour le corps, appelée selon elle à connaître un beau succès sur Internet. Les produits de soin pour le visage sont en effet, déjà, les plus prisés dans les commandes en ligne. Autre projet : continuer l'expansion internationale. La marque est désormais distribuée sur tous les continents. Le site, lui, a été traduit en anglais et Black'Up réfléchit à d'autres versions internationales.
 
 
Nicolas RAULINE, JDN Sommaire Marques
 
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